Semaine des maisons des jeunes: l’importance des adultes significatifs dans la vie des ados

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Je n’ai jamais voulu quitter l’école, mais j’ai toujours eu besoin de l’art, de mentors et de lieux où je pouvais me sentir à ma place et trouver la motivation pour continuer mon parcours scolaire. Peu importe ce qui se passait dans ma famille, c’était mon équipe d’impro, un adulte qui prenait le temps de me connaître ou quelqu’un qui voyait mon potentiel qui devenait, sans même que je le sache à l’époque, la source de mon désir d’apprendre. 

Trouver des endroits où je me sentais en sécurité et valorisée était essentiel pour tisser des liens, passer du temps avec des amis et surtout rire!

Je me souviens de ne pas toujours avoir eu le meilleur look, de ne pas avoir été la plus cool, et j’aurais aimé être plus sportive. Mais être plongée dans le plaisir et le moment présent, que ce soit en faisant rire les autres ou en passant du temps en groupe, me donnait confiance en moi. Les locaux colorés des ateliers à l’école, les maisons des jeunes et les parcs étaient des lieux de rendez-vous incontournables.

Appartenance et écoute 

À travers la culture et l’art, je cherchais à appartenir à une communauté. Cette dernière m’a apporté une dose d’amour et de force qui m’a permis de traverser les tempêtes de ma vie à cette époque. Les intervenants ne se contentaient pas de connaître nos hobbys; ils faisaient une véritable différence dans nos vies, en s’intéressant à nous. J’apprenais tellement de choses sur la vie. Et surtout, j’ai trouvé quelque chose de rare et de précieux: le sentiment d’être écoutée... pour vrai.

Je me rappelle qu’on se déplaçait de maison des jeunes en maison des jeunes pour des matchs d’improvisation. Chaque lieu avait sa propre personnalité, avec des intervenants qui devenaient, le temps d’une soirée, nos coachs, nos amis et notre public. Dès cette époque, je remarquais que les maisons des jeunes étaient des abris magiques où l’on pouvait s’inventer et se réinventer.

Jamais un parent ou un prof ne m’a poussée vers ces passions et ces lieux communautaires. Animée par mon désir d’apprendre et ma recherche inavouée de soutien et d’écoute que des professionnels ont su établir des relations de confiance avec moi. Ils m’ont donné, sans le savoir, des conseils qui ont protégé mon cœur et influencé mon succès tout au long de ma vie.

Demandes 

Des années plus tard, j’ai eu la chance de devenir coach d’improvisation, guide et oreille attentive à mon tour. J’ai encore en moi ces grandes émotions qui étaient autrefois des obstacles et qui m’ont poussée à chercher une maison alternative. Maintenant humoriste, j’ai l’infini privilège d’être aussi un refuge pour des jeunes qui cherchent à se trouver et à trouver une équipe, un groupe, une famille, et une nouvelle maison où se sentir en sécurité et où prendre le temps de rire!

J’ai également la chance d’être ambassadrice de la Semaine des maisons des jeunes cette année et de joindre ma voix à celle du Regroupement des maisons des jeunes du Québec pour demander à nos décideurs d’offrir aux intervenants en maison des jeunes, ces experts et professionnels, des conditions de travail valorisantes, à la hauteur de leur engagement et du travail essentiel qu’ils accomplissent auprès des jeunes. 

Les ressources et la reconnaissance qui leur sont accordées devraient être immenses, à la hauteur de la passion et de l’implication de ces travailleurs d’exception.

SAG-GEN-MAISON-JEUNES

Crédit photo : Félix Renaud

Michelle Desrochers

Humoriste

Ambassadrice de la Semaine des maisons des jeunes

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