Justin Trudeau: tant d’efforts pour se faire aimer

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En voyant tous les problèmes d’ingérence étrangère débouler cette semaine sur un Justin Trudeau déjà affaibli, une phrase sage du regretté collègue Jean Lapierre m’est revenue. Parlant de la politique ou de la vie en général, Jean aimait rappeler: «Vaut mieux être craint et respecté, qu’aimé et abusé».

Voilà un dicton un peu comique mais totalement vrai qui s’applique à plusieurs des malheurs qui frappent Justin Trudeau. Dans le cas des tentatives d’ingérence étrangère, les malheurs de Justin Trudeau sont aussi et surtout des problèmes qui menacent le Canada.

En matière de relations internationales, Justin Trudeau a amorcé son mandat obsédé d’aller chercher l’amour planétaire. Il épousait toutes les causes populaires, il promettait d’être un champion de l’environnement, il allait défendre la veuve et l’orphelin sur tous les continents.

Puis se posant comme le leader ouvert et généreux à la tête d’un pays aussi ouvert et généreux, il a laissé entendre que les portes du Canada seraient ouvertes aux réfugiés de partout et à tous les mal pris de la terre (oubliant que ça fait beaucoup de monde).

Comment ne pas aimer un tel leader? Un si beau pays?

L’Inde

L’exemple de l’Inde dépasse tout le reste. On ne pourra pas reprocher à notre premier ministre de ne pas avoir mis le paquet pour se faire aimer de l’Inde. Lors de ce voyage mémorable, il s’est procuré des costumes traditionnels si savamment choisis que même les locaux ont écarquillé les yeux. Ils ont aussi senti le besoin de préciser qu’ils ne s’habillent pas comme cela au quotidien!

Malheureusement, les choses ont plutôt mal tourné. L’Inde a laissé ses diplomates poser des gestes inimaginables en sol canadien. Lorsque Justin Trudeau a voulu aborder la question avec le premier ministre indien, il s’est fait envoyer promener.

Justin Trudeau a mené une opération séduction en Inde. Résultat: le Canada est brouillé avec l’Inde.

Justin Trudeau s’est déjà déclaré un admirateur de la Chine: le Canada est aussi brouillé avec la Chine.

Ayant à dos les deux géants, nos possibilités de commerce et notre influence en Asie se trouvent passablement diminuées.

Le Canada ne sera jamais craint comme une puissance militaire. Mais sa relation avec des alliés puissants comme les États-Unis et le Royaume-Uni donne une crédibilité. Or le Canada maladroit n’a jamais été aussi loin de ses alliés. Leur discrétion dans notre conflit avec l’Inde en dit long.

Terroristes

C’est aussi vrai en politique interne. Un groupe comme Samidoun a été considéré comme un groupe militant respecté par le gouvernement Trudeau, au nom de l’ouverture et de la tolérance. Cette semaine, il a dû se résigner à inscrire ce groupe dans une liste d’organisations terroristes. La veille, Samidoun remettait encore des reçus d’organisme de charité. Spécial.

La semaine dernière, dans leur manifestation propalestinienne, ces gens brûlaient un drapeau du Canada en scandant «Mort au Canada».

Pourtant, le Canada avait tout fait pour être aimé...

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