Normand Brathwaite ému comme jamais

Depuis que j’ai coanimé Belle et Bum avec Normand Brathwaite, en 2003, on a noué une belle et sincère amitié. Il est même venu à mon mariage! Il y a un mois, Normand m’a invitée à assister à l’inauguration d’une murale à son effigie, une œuvre de Laurent Gascon, au coin des rues de Rouen et Wurtele dans Ville-Marie. Je savais qu’il était bouleversé par cet hommage populaire, le signe que le public québécois l’aimait profondément. 

Mais en entrevue à mon émission Dans le blanc des yeux à LCN vendredi soir, Normand m’a carrément confié que l’inauguration de cette murale représentait, avec la naissance de ses enfants, un des deux plus beaux moments de sa vie. L’autre moment fort, c’est quand il a reçu la médaille de l’Assemblée nationale du Québec pour souligner son engagement envers les femmes en musique entre autres à l’émission Belle et Bum.

Je savais bien sûr que Normand avait été l’objet de plusieurs jalousies de la part du milieu artistique (à cause de sa réussite financière, de ses nombreux engagements, de son succès qui ne s’est jamais démenti), mais je ne pensais jamais qu’il allait me dire que c’était ce dont il avait le plus souffert pendant toutes ses années de carrière.

Je savais également que Normand avait croisé sur sa route des gens harcelants, agressifs, qui avaient nui à sa santé mentale. Mais je ne pensais pas qu’il me confierait en entrevue que sa route a croisé celle de deux personnalités dérangées au cours des derniers mois.

Vous l’aurez compris, cette entrevue avec Normand s’est déroulée de surprise en surprise. Et une fois l’entrevue terminée, dans le corridor de QUB, Normand racontait encore des anecdotes hilarantes à des collègues de travail.

Normand m’a beaucoup émue cet été quand il a parlé avec son cœur aux funérailles de Serge Fiori. Il m’a émue aussi en parlant avec son cœur Dans le blanc des yeux.