Une mère atteinte d’un cancer du sang a dû attendre près 8 mois pour être soignée

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Une mère de la Montérégie a dû attendre pendant près de huit mois avant d’obtenir un diagnostic et un premier traitement contre son cancer du sang, malgré d’intenses douleurs l’obligeant à se gaver de Robaxacet et d’Advil.

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«J’étais fatiguée, émotive, stressée», résume Marie-Claude Houle-Beausoleil, sur ses mois d’angoisse à essayer de savoir pourquoi elle souffrait autant.

La femme de 36 ans avait consulté son médecin de famille à Saint-Hyacinthe en août 2023, en raison de douleurs persistantes au sternum. Ses inquiétudes ont été balayées du revers de la main et toute investigation supplémentaire lui a été refusée, dit-elle.

Elle a ensuite elle-même contacté le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) pour tenter d’avoir un diagnostic. Elle y était déjà suivie par prévention, à cause d’un historique de cancer du sein dans sa famille.

La mère de deux jeunes garçons a finalement pu passer un examen d’imagerie médicale en décembre, révélant un trou de sept centimètres dans son sternum, explique-t-elle.

En février, elle a su qu’elle avait un myélome multiple, un rare cancer du sang pour son âge, qui entraîne une détérioration des os. Puis, elle a reçu son premier de 13 traitements de chimiothérapie à la fin mars.

En quantité industrielle

«Je me disais, ça ne se peut pas que je ne sois pas malade, mais je n’osais pas en parler à mes proches», confie-t-elle.

«Je m’automédicamentais parce que j’avais tellement mal. Je prenais des Robaxacet et des Advil en quantité industrielle, des pots du Costco, j’en vidais», dit Mme Houle-Beausoleil.

Lors de son diagnostic, on lui a dit que quelques mois de plus et sa situation seraient devenue encore plus grave.

L’éducatrice spécialisée a depuis reçu une greffe de moelle osseuse. Prochainement, elle subira d'autres traitements de chimiothérapie plus ciblés, dans le cadre d'un protocole de recherche, avec bon espoir de vaincre complètement son cancer une fois pour toute.

Déménager à Montréal

Atteinte du même cancer, Gabrielle Provencal a dû déménager de La Pocatière, au Bas-Saint-Laurent, à Montréal pour obtenir des soins. 

Vivant seule, la femme de 39 ans était incapable de faire la route plusieurs fois par semaine à Lévis pour des traitements de dialyse, en raison des dommages aux reins causés par son cancer.

«On me disait de rester à Lévis ou de déménager ailleurs où j’aurais des soins», dit-elle, ajoutant qu’elle est partie chez sa mère à Montréal.

«Je n’ose même pas penser [à ce que j’aurais fait sans ma mère]. Mais j’ai compris à ce moment-là ce que ça voulait dire la centralisation des soins de santé», poursuit-elle. 

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