Une seule candidate peut sortir les libéraux de l’ère Trudeau

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Les libéraux devront faire plus que vite pour choisir un chef et l’envoyer sur le champ de bataille. En quittant son poste aussi tard, Justin Trudeau a gaspillé la ressource la plus précieuse pour son parti: le temps.

Peu de temps pour une vraie course: voilà qui pourrait encourager le parti à chercher le prochain sauveur dans l’entourage immédiat. Dans le cas présent, j’ai bien peur que le parti tombe dans un piège terrible: se retrouver à faire campagne avec le message alambiqué du «changement dans la continuité» et de la «continuité dans le changement». Mou et visqueux.

La population ne veut plus rien savoir de Justin Trudeau, et c’est plus qu’une affaire de personnalité. M. Trudeau n’a pas été pris en flagrant délit à voler de la bouffe chez Moisson Montréal. C’est vraiment le message et les actions de son gouvernement qui sont aussi jugés.

Ce sont les déficits toujours plus énormes qui éreintent les électeurs. C’est l’obsession diversitaire qui fatigue les électeurs. Parce que cette obsession a conduit à une perte de contrôle totale de l’immigration. Parce qu’elle a aussi mené à la création de cet absurde poste de commissaire à l’islamophobie.

Étiquetés

Choisir un nouveau chef qui a participé à toutes les décisions de Justin Trudeau, c’est donner sur un plateau d’argent aux adversaires l’argument «c’est bonnet blanc et blanc bonnet». J’entends déjà Pierre Poilievre marteler: on change le vendeur, mais le produit est le même.

Les ministres qui ont appuyé les budgets des neuf dernières années, voté toutes les lois, soutenu toutes les nominations et défendu Justin Trudeau contre vents et marées sont étiquetés «Trudeau». En aussi peu de temps, ils n’auront aucune chance de se débarrasser de ce boulet à la cheville. Ils risquent de passer dans la moulinette des électeurs fatigués de Justin Trudeau.

Mark Carney a moins trempé dans la peinture Trudeau. Il a néanmoins agi comme conseiller économique ces derniers temps. Avec un charisme limité et aucune expérience politique, il serait en danger de se faire couper en rondelles par le redoutable Pierre Poilievre.

Seul espoir

Une seule candidate sort complètement le Parti libéral des ornières de Justin Trudeau: l’ex-première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark. Elle a dirigé un gouvernement libéral dans sa province de 2011 à 2017.

Fait à connaître, le Parti libéral en Colombie-Britannique est plus à droite. Plutôt que d’être un cousin du NPD, il était l’adversaire direct du NPD. Ce qui veut dire que les électeurs plutôt conservateurs votaient pour elle, donc qu’elle peut aller compétitionner sur les terres de Pierre Poilievre.

Elle a l’expérience politique, elle a été première ministre, elle a du cran, elle a la capacité de débattre et de tenir tête à Pierre Poilievre. De surcroît, elle respecte les pouvoirs des provinces et parle français. Mme Clark peut extraire le Parti libéral de la gauche woke et dépensière dans laquelle Justin Trudeau l’a embourbé.

Elle est moins connue, soit. Mais elle représente peut-être la seule chance des libéraux.

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