L’année politique démarre sur les chapeaux de roues par la démission de Justin Trudeau. Et comme le dit la chanson, «Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début», 2025 ça va nous tenir occupés!
Voici un menu spécialement concocté pour vous mettre en appétit.
Entrée: un trio de courses au leadership pour titiller vos papilles
• Au PLC: qui remportera le marathon pour succéder à Trudeau? Mark Carney, Chrystia Freeland, Mélanie Joly ou Dominic LeBlanc? Ils devront jouer une partition complexe: assez distants de Trudeau pour ne pas porter son fardeau, mais pas trop pour ne pas insulter la marque libérale.
• Au PLQ: Denis Coderre, Charles Milliard, Fred Beauchemin, Pablo Rodriguez et peut-être même François-Philippe Champagne s’élanceront dans une course où les couteaux risquent de voler bas.
• À Projet Montréal: un parti en santé financière avec bien des militants, le rêve de tout apprenti politicien qui rêve de transformer l’autoroute métropolitaine en immense piste cyclable. Du maïs soufflé, SVP.
Plat principal: l’épicentre de l’année politique
• Élections fédérales générales: Pierre Poilievre obtiendra-t-il sa fameuse «supermajorité»? Et surtout, dans quel état les libéraux entreront-ils dans cette arène? Criblés d’attaques ou unis par miracle? Un spectacle digne de la WWE.
• Élections municipales à Québec: Bruno Marchand pourra-t-il résister à un potentiel retour de Sam Hamad, version «trouble-fête»? Les paris sont ouverts.
• Élections partielles: à Terrebonne, le PQ peut-il transformer ses intentions de vote en victoire? Mais surtout, à Arthabaska, qui de la CAQ ou du PQ jouera la meilleure partition? Suspense garanti.
Dessert: une bouchée douce-amère
• Déficit provincial: une taxe sur le gain en capital harmonisée à Ottawa pourrait aider à sauver les finances publiques du Québec, plafonnées à un déficit gênant de 11 milliards. Mais si ce projet échoue, attendez-vous à une gymnastique comptable façon Cirque du Soleil.
Bon appétit! Et surtout, accrochez-vous: 2025 promet d’être une année bien servie... à condition de digérer les plats chauds sans trop de brûlures politiques.