Lion Électrique doit 11M$ à un mystérieux investisseur saoudien

Insolvable depuis le mois dernier, Lion Électrique doit 11 millions $ à un mystérieux investisseur saoudien, a constaté Le Journal.

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Vision SH Investment fait partie des 10 créanciers garantis à qui Lion doit près de 215 millions $ au total, apprend-on dans un document déposé en Cour supérieure.

La firme d’investissement établie à Riyad est contrôlée par Zaki AlShowaier, un homme d’affaires saoudien qui siège au conseil d’administration de plusieurs entreprises du royaume.

M. AlShowaier est un partenaire de longue date de l’investisseur montréalais Vincent Chiara, avec lequel il a acheté plusieurs propriétés immobilières au Québec et en Ontario.

Prêt de 90M$

L’an dernier, un groupe d’investisseurs mené par le Groupe Mach de M. Chiara et la Fondation Mirella et Lino Saputo ont prêté 90 millions $ à Lion à un taux d’intérêt de 11%.

On ne connaissait pas l’identité des autres investisseurs jusqu’à tout récemment. Il s’agit de Vision SH et de Luc Sabbatini, ancien président de la société-mère de Bixi.

«Ils [Vision SH] ont une équipe locale qui a évalué le dossier [de Lion] comme on l’a fait et ils ont décidé de participer à l’investissement», a indiqué Vincent Chiara au Journal.

Le mois dernier, Lion a remboursé 50 millions $ de l’emprunt de 90 millions $ en vendant son centre d’innovation de Mirabel à Aéroports de Montréal. L’entreprise doit encore 26,4 millions $ à la Fondation Saputo, 11 millions $ à Vision SH, 7,9 millions $ à Mach et 2,6 millions $ à M. Sabbatini (en incluant les intérêts).

Les autres créanciers importants de Lion sont la Banque Nationale (46,8 millions $), le Mouvement Desjardins (38,1 millions $), la Banque de Montréal (32,2 millions $), Investissement Québec (27,3 millions $), Finalta (11,3 millions $) et la Caisse de dépôt (11,3 millions $).

– Avec Philippe Langlois, Agence QMI