Les véhicules électriques chinois pourraient-ils conquérir le marché de l'Amérique du Nord?

La popularité des véhicules électriques chinois au Mexique pourrait permettre aux concessionnaires de percer le marché en Amérique du Nord, malgré les surtaxes des États-Unis et du Canada, selon un expert.

En entrevue à LCN, le chroniqueur automobile, Antoine Joubert, a souligné la popularité importante des véhicules BYD au Mexique.

«Les concessionnaires chinois ont compris que [le Mexique] pouvait être une porte d’entrée pour l’Amérique du Nord, le seul marché qu’on n’a pas encore réussi à percer, a-t-il dit. En assemblant des véhicules au Mexique, on a plus de chances de pouvoir les commercialiser en Amérique du Nord.»

«Ces marques bien établies au Mexique pourraient cogner à notre porte de façon détournée, a-t-il ajouté. BYD devait rentrer au Canada, les plans étaient clairs. C’est le gouvernement canadien qui a bloqué la porte, en imposant une taxe de 100 % sur les véhicules électriques chinois.»

M. Joubert est d’avis que les véhicules électriques chinois pourraient profiter aux consommateurs québécois. Par contre, les conséquences pourraient être importantes pour les concessionnaires qui devront s’ajuster.

À titre indicatif, Antoine Joubert a rappelé que la BYD Seal, un véhicule électrique comparable à la Tesla model 3 se vend à près de 28 000 $, alors que le prix pour model 3 Tesla est de 55 000 $ à 60 000 $

«Ce sont des voitures de qualité, a souligné le chroniqueur automobile. On a cette impression que ce sont des voitures bon marché et de qualité douteuse, mais ce n’est absolument pas le cas. Elles sont offertes à prix tellement concurrentiels que les constructeurs bien établis ne peuvent les égaler et s’en approcher.»

«Ça chamboule l’industrie automobile, a-t-il poursuivi. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les États-Unis et le Canada ont imposé une taxe de 100 % sur les véhicules électriques chinois.»

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus