Demidov, Chiefs, Verstappen...: 10 questions auxquelles 2025 répondra

Des questions, l’amateur de sports s’en pose énormément dans une année. Désireux de tout savoir, il va fouiller pour trouver des réponses à ses interrogations sur son équipe ou son joueur préféré.

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Avec une année 2025 remplie de possibilités qui s’offre à nous, voici 10 questions qui devraient captiver l’attention des partisans.

Max Verstappen sera-t-il enfin détrôné?

Au 21^e siècle, la Formule 1 est devenue un sport de séquences. La recette du succès permet généralement à un pilote de remporter plusieurs titres consécutifs. On n’a qu’à penser à Michael Schumacher (2000 à 2004), Fernando Alonso (2005-2006), Sebastian Vettel (2010 à 2013) et Lewis Hamilton (2014-2015, 2017 à 2020).

À partir de 2021, c’est Max Verstappen et Red Bull qui ont dominé. Le Néerlandais vient tout juste de décrocher un quatrième championnat des pilotes, non sans difficulté. La saison 2024 a contrasté avec les deux dernières où «Mad Max» avait survolé la compétition.

Cette fois, Lando Norris lui a donné du fil à retordre avec sa McLaren papaye. L’amitié entre les deux hommes a été testée, mais le Britannique a finalement manqué de temps, même si son écurie a gagné le titre des constructeurs.

Personne n’a été champion cinq années de suite depuis Schumacher, et la chance de Verstappen pourrait tourner en 2025. Norris et son coéquipier Oscar Piastri seront à ses trousses, tout comme Charles Leclerc et Hamilton, le nouveau duo de Ferrari.

Martin St-Louis demeurera-t-il l’entraîneur-chef du Canadien?

Plutôt que de se retrouver dans le fameux «mix» au tiers de la saison, le Canadien de Montréal occupe les bas-fonds du classement. Les partisans se font répéter sans cesse qu’une reconstruction prend du temps, et malgré tout le bien qui a été dit de Martin St-Louis, la lune de miel est terminée.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, seulement quatre entraîneurs actifs sont avec leur équipe depuis plus longtemps que St-Louis. Arrivé en poste en février 2022 avec une vision nouvelle des choses, il a été un allié de choix pour les jeunes attaquants de l’équipe comme Cole Caufield et Juraj Slafkovsky.

Or, les systèmes de jeu du pilote de 49 ans ne font plus l’unanimité. Si le Canadien ne montre pas d’amélioration d’ici quelques semaines, St-Louis pourrait-il même être renvoyé en pleine saison? Lui trouvera-t-on un remplaçant durant l’été?

Ivan Demidov sera-t-il à Montréal cet automne?

Ça fait très longtemps qu’un espoir du Canadien n’a pas été aussi attendu par les partisans. Depuis que Céline Dion a prononcé son nom au plus récent repêchage, ses moindres faits et gestes sont épiés, et on le voit bien devenir la prochaine grande vedette du Bleu-Blanc-Rouge.

Les amateurs sont aussi en furie de voir la façon dont Demidov est traité avec le SKA de Saint-Pétersbourg. Il réchauffe le banc souvent, bien qu’il soit l’un des meilleurs pointeurs de l’équipe. L’entraîneur-chef Roman Rotenberg est presque devenu l’ennemi numéro 1.

À moins d’une surprise, le jeune homme de 19 ans sera au camp d’entraînement du Tricolore en automne. Il devra signer son contrat d’entrée dans la Ligue nationale de hockey d’ici là.

Enfin un combat de championnat du monde pour Christian Mbilli?

Obsédé par l’idée d’affronter un jour Saul «Canelo» Alvarez, Christian Mbilli continue de se faire mettre des bâtons dans les roues. Même si le Français a plus que mérité de se battre pour l’une des trois ceintures détenues par l’homme de 34 ans, il doit patienter.

Pas facile d’affronter le boxeur le plus populaire de la planète, même quand on est aspirant numéro 1 pour les titres WBC et WBA. L’idée d’un combat en mai entre le protégé d’Eye of the Tiger Management et le Mexicain en charme plus d’un.

Parfait en 28 combats, dont 23 qu’il a remporté par K.-O., Mbilli devra battre un autre boxeur invaincu s’il souhaite que le plan se déroule sans heurt. «Solide» devrait grimper dans le ring au printemps contre Diego Pacheco (22-0-0, 18 K.-O.) pour un duel éliminatoire.

Le CF Montréal enverra-t-il d’autres joueurs en Europe?

Puisque le CF Montréal ne nous a pas habitués à effectuer de grandes acquisitions ces dernières années durant l’entre-saison, concentrons-nous sur de possibles départs. Les coffres ont été renfloués grâce aux transferts vers l’Europe d’Ismaël Koné, Djordje Mihailovic, Alistair Johnston et Mathieu Choinière, mais il y a encore de beaux «projets» au sein de l’organisation.

Nathan Saliba est le premier nom qui vient à l’esprit. Il a pris beaucoup d’assurance en 2024 et devrait être un incontournable du milieu de terrain la saison prochaine. Son nom circulerait déjà outre-mer.

Caden Clark a ni plus ni moins relancé sa carrière à Montréal. L’Américain de 21 ans a déjà effectué une tournée européenne au RB Leipzig, sans grand succès. Avec ses 4 buts en 10 matchs avec le club de foot, il a établi des bases solides pour 2025.

Si le gardien Jonathan Sirois obtient plus de responsabilités avec l’équipe nationale du Canada et qu’il connaît une bonne année, il pourrait faire ouvrir des yeux. Le nom de Bryce Duke est aussi à retenir.

Quel accueil sera réservé aux Roses?

Pas de doute, la communauté sportive montréalaise est excitée par l’arrivée des Roses de Montréal. Isabelle Charest, Laurent Duvernay-Tardif, Samuel Piette et Étienne Boulay sont au nombre des personnalités qui ont investi dans l’équipe d’expansion de la Super Ligue du Nord.

Or, les partisans seront-ils au rendez-vous? Comme la Force il y a quelques années au hockey, cette nouvelle équipe de soccer féminin disputera sa première campagne sans avoir de stade d’attache. Cela peut affecter les assistances, bien qu’une tournée permette à plusieurs communautés d’en profiter.

Montréal redemande aussi du ballon rond, ayant rempli plusieurs fois le Stade Saputo pour les matchs du CF en 2024.

Il faudra surtout voir si l’organisation pourra vraiment connecter avec son public. Mettre de l’avant le produit québécois sera important. On ne connaît que deux joueuses pour le moment: la Maskoutaine Gabrielle Lambert et la Française Charlotte Bilbault.

Les Alouettes retourneront-ils en finale avec Alexander?

Dans leur propre choix Price ou Halak de 2024, les Alouettes de Montréal ont tranché en faveur de la jeunesse et la fougue de Davis Alexander, qui mènera l’attaque la saison prochaine.

Le vétéran Cody Fajardo devra être échangé, ou il sera libéré avant le premier match de Montréal.

Le quart-arrière de 26 ans, qui a gravi les échelons au sein de l’organisation, a montré un dossier de 4-0 pendant l’absence de Fajardo la saison dernière. L’échantillon reste mince, mais les Moineaux ont jugé qu’il a ce qu’il faut.

Le noyau ne changera pas beaucoup durant la saison morte chez les Alouettes, alors ont-ils une chance de rédemption et retourneront-ils en finale de la Coupe Grey?

La Victoire fera-t-elle honneur à son nom?

Les partisans sont un peu restés sur leur faim avec l’élimination au premier tour de l’équipe montréalaise de la Ligue professionnelle de hockey féminin. Marie-Philip Poulin et ses coéquipières ont terminé près du sommet en saison régulière avant d’être surprises par Boston.

C’est surtout l’élimination en trois petites rencontres qui a fait mal. Montréal a été vaincu chaque fois en prolongation. Désormais avec la lourde responsabilité de faire honneur à son nom de Victoire, la formation a un peu de pression.

De nouvelles joueuses arrivées de l’Europe comme Lina Ljungblom et Anna Kjellbin solidifieront le groupe toujours mené par Poulin, Laura Stacey et la gardienne Ann-Renée Desbiens.

Il est encore trop tôt pour savoir si la Victoire est toujours une puissance, mais cette saison s’annonce excitante et plus colorée, avec le dévoilement des noms et des chandails.

Les Chiefs réussiront-ils le triplé historique?

Même si les observateurs s’entendent pour dire que Patrick Mahomes et les Chiefs ont déjà eu l’air plus solides, la magie de Kansas City fait en sorte qu’ils sont presque parfaits cette saison.

Ainsi, on voit bien Travis Kelce et compagnie devenir la quatrième équipe à atteindre le Super Bowl trois fois de suite. En 2022, ils ont battu les Eagles de Philadelphie (38-35), et l’année suivante, ce sont les 49ers de San Francisco (25 à 22 en prolongation) qui ont été leurs victimes en finale.

Jamais le trophée Vince-Lombardi n’a été soulevé par la même formation trois années de suite. Les Bills de Buffalo n’en ont gagné aucun durant leurs quatre finales de 1990 à 1993, et les Dolphins de Miami ont célébré en 1972 et 1973 après leur revers de 1971.

Les derniers à avoir monopolisé le match du Super Bowl sont les Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Les troupes de Tom Brady l’ont emporté en 2016 et 2018, mais ont été vaincues en 2017.

Sidney Crosby quittera-t-il Pittsburgh?

Les rumeurs les plus folles ont été entendues durant la longue carrière de Sidney Crosby. Le voir dans un uniforme différent que celui des Penguins de Pittsburgh est inconcevable, mais au crépuscule de sa carrière, il pourrait nous surprendre.

Les Pens ne ressemblent en rien à la formation qui a remporté trois coupes Stanley avec «Sid the Kid». C’est connu, le numéro 87 aime gagner, et avec son équipe qui continue de s’enfoncer, il pourrait aller voir ailleurs.

Crosby a accepté une prolongation de contrat de deux saisons plus tôt en septembre, ce qui fait en sorte qu’il est lié aux Penguins jusqu’en 2027. Une transaction semble la seule façon de le voir partir.

Il faudra payer le prix fort pour faire son acquisition, et Pittsburgh devra sans doute retenir une partie de son salaire de 8,7 M$. Si le joueur de 37 ans veut être échangé, il y a de bonnes chances que son club de toujours respecte son choix.