Dans sa tête, ce n’est pas une blague

1 day ago 8

Donald Trump a de nouveau menacé hier de faire usage de la « force économique » contre le Canada, après avoir insisté qu’il était dans notre intérêt de devenir le « 51e État » américain. Il venait de dire qu’il n’avait pas besoin de recourir aux forces armées contre nous, estimant que des pressions économiques seraient suffisantes pour s’emparer d’un pays aussi subventionné que le Canada par les États-Unis.

J’ai écrit avant Noël que l’annexion du Canada n’était pas une blague de l’esprit dérangé de Trump, mais bien un de ses objectifs de politique étrangère. Maintenant, ça semble être une de ses priorités. Trump veut devenir empereur du plus grand état de la planète fusionnant le Canada et Groenland aux États-Unis.

Trump n’aura aucune difficulté à convaincre la majorité des Américains que ça fait partie de la Manifest Destiny des États-Unis de dominer le continent jusqu’au pôle Nord.

Il va exploiter à fond la crise politique actuelle au Canada engendré par la démission de Justin Trudeau par des propos incendiaires annexionnistes. Lundi, dès l’annonce du départ de Justin Trudeau, Trump a lancé que le Canada devrait « fusionner » avec les États-Unis.

Alerte générale !

Le Parti québécois et le Bloc québécois, qui ont électoralement le vent dans les voiles, doivent développer d’urgence une stratégie commune pour faire face à cette trumpéteuse menace existentielle. Avec le Canada anglais ?

J’aimerais bien voir un sondage, qui indiquerait, province par province, combien de Canadiens seraient favorables à être annexés aux États-Unis.

Comme l’ont démontré les mouvements de protestation contre les politiques de santé publique lors de la pandémie, la droite populiste est en marche au Canada anglais, L’extrême droite canadienne espérait que le « Convoi de la liberté », qui a occupé Ottawa pendant des semaines, se transforme en version canadienne de l’insurrection du Capitole de janvier 2021. C’est un courant qui vient de l’Ouest, sans doute la première région à dire Let’s join the USA ! : l’Alberta est la province la plus socialement conservatrice du Canada.

Le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford a été le premier à répliquer à Trump. Les Américains ont besoin de notre électricité. Ford a courageusement menacé de couper l’approvisionnement énergétique des États-Unis si Trump imposait des tarifs aux produits canadiens. Il faut que Pierre Poilievre intervienne à son tour. François Legault aussi.

Par la force s’il le faut

Trump a refusé d’écarter le recours à la force pour pendre le Groenland du Danemark affirmant que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue pour les États-Unis.

Son fils y est d’ailleurs arrivé hier à bord du jet privé de son père. Il n’exclut pas non plus d’utiliser la force pour s’emparer du canal de Panama.

En 1979, Jimmy Carter avait transféré au Panama le contrôle du canal construit par les États-Unis entre 1904 et 1914.

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