Crise au Parti libéral: les députés libéraux veulent accroître la pression sur Trudeau

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D’importants députés libéraux se sont rassemblés vendredi dans le but de trouver des façons d’accroître la pression sur le premier ministre Justin Trudeau, dont le leadership est de plus en plus remis en question par ses troupes.

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En effet, selon les informations du Globe and Mail, les élus prévoient revoir les règlements du parti afin de remplacer Justin Trudeau à titre intérimaire ou à plus long terme s’il décidait de démissionner.

«On sent que les députés sont tannés», a déclaré l’analyste politique Marc-André Leclerc lors d’une entrevue à LCN. Ce dernier croit que les libéraux «se sont mis le nez dans la constitution du parti pour voir un peu les pouvoirs qu’ils ont [sur leur chef]».

En effet, le Parti libéral du Canada n’a pas le pouvoir d’expulser le chef de son caucus, contrairement au Parti conservateur, qui avait montré la porte à Erin O’Toole en 2022 à la suite d’un vote de confiance.

«À part de faire des lettres, comme on a vu durant la période des Fêtes, de sortir publiquement, d’appeler leurs collègues, il n’y a pas de mécanisme qui permet aux députés libéraux actuellement de montrer la porte à Justin Trudeau», dit M. Leclerc.

Vers un nouveau premier ministre?

Justin Trudeau serait toujours en réflexion sur son avenir politique, selon les sources du Globe and Mail.

Cette information survient alors que les caucus libéraux du Québec, de l’Ontario et des provinces atlantiques demandent la démission de M. Trudeau à titre de chef.

«Si M. Trudeau quitte [son poste], il n’aura pas le choix de proroger la Chambre [des communes]», a évoqué Marc-André Leclerc.

Cette procédure éviterait aux partis d’opposition de faire tomber le gouvernement pendant une course à la chefferie, a-t-il souligné.

«[Justin Trudeau pourrait] faire [son] propre intérim. [Il va] quitter lorsqu’un nouveau chef, qui va devenir automatiquement premier ministre, va être en place», a ajouté le chroniqueur.

«Et là, rendu à la mi-avril, il y a un nouveau chef qui est en place. Il est assermenté, premier ministre, de facto. Par la suite, cette personne-là doit former un Conseil des ministres, écrire un discours du Trône et préparer un budget», a-t-il poursuivi.

Or, toute cette procédure de remplacement peut être accélérée si Justin Trudeau se maintient au pouvoir.

«Il y a l’autre scénario où M. Trudeau peut dire: “Je reste en place, et on va vers l’avant. Et si les partis d’opposition veulent nous défaire, allez-y.’’», a-t-il dit.

Or, le vent de mutinerie présent au sein du Parti libéral du Canada rend ce scénario peu probable, selon M. Leclerc.

«Mais là, on voit la grogne avec le caucus de l’Ontario, du Québec, de l’Atlantique, c’est quasiment impensable de penser que M. Trudeau puisse traverser ces tempêtes-là», a-t-il déclaré.

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.

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