Le robot conversationnel ChatGPT aurait servi à planifier l’explosion du Cybertruck de Tesla devant un immeuble de Donald Trump, à Las Vegas, le 1er janvier.
Selon la police de Las Vegas, l’auteur présumé de l’attaque, le soldat Matthew Livelsberger, aurait utilisé l’intelligence artificielle pour s’informer sur les matériaux inflammables utilisés dans son attentat, essentiellement des cartouches de feux d’artifice.
Le shérif Kevin McMahill a déclaré mardi que l’individu mort dans la voiture électrique devant l’hôtel Trump International avait consulté le robot conversationnel ChatGPT pour planifier l’explosion. Il s’est documenté sur les cibles explosives, la balistique et les lois sur les feux d’artifice en vigueur en Arizona, rapporte CNN.
Une première aux États-Unis
Même si l’enquête n’est pas terminée, la police croit que l’auteur de l’attaque, un militaire basé en Allemagne en congé, s’est suicidé peu avant l’explosion. Celle-ci a également fait sept blessés légers.
Selon McMahill, cette utilisation d’une intelligence artificielle générative pour commettre un attentat est une première en sol américain.
Pas de commentaire
L’entreprise qui développe ChatGPT, Open AI, une création d’Elon Musk, n’a pas répondu aux demandes de CNN pour commenter cette affaire.
Le suspect souffrait de choc post-traumatique lorsqu’il a planifié son attentat, a révélé vendredi le responsable de l’enquête au FBI, Spencer Evans.
Les enquêteurs croient que le militaire de 37 ans avait prémédité son geste. L’examen de son téléphone portable a révélé un «manifeste de six pages» dont la teneur politique ou idéologique n’a pas été dévoilée.
«Ces nouvelles informations comportent plus de questions que de réponses», a affirmé le shérif McMahill à la conférence de presse de mardi.
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