À 20 jours du scrutin: Trump face à des femmes, Harris sur le gril de Fox News

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Donald Trump et Kamala Harris se démultiplient et s’aventurent mercredi hors de leurs zones de confort, cherchant à faire une percée au sein d’électorats peu sensibles à leur discours.

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À moins de trois semaines du scrutin du 5 novembre, la course entre les deux candidats à la Maison-Blanche est toujours aussi incertaine.

Face à un parterre de femmes, l’ancien président américain s’est présenté mercredi comme le «père de la fécondation in vitro», affirmant que les républicains avaient été «plus actifs» que leurs adversaires dans ce domaine. Mais sans élaborer.

Pour cette émission à Fox News, préenregistrée mardi dans l’État très disputé de Georgie, Donald Trump a toutefois été confronté à un groupe de femmes complètement acquis à sa cause.

Ce dernier, également interrogé sur des questions de sécurité, d’économie et d’immigration, a par ailleurs estimé que certains États avaient été «trop durs» sur la question de l’avortement depuis l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 qui accordait aux Américaines un droit fédéral à l’avortement.

Selon lui, cela devrait «changer».

IVG

Donald Trump est largement distancé dans les sondages par Kamala Harris au sein de l’électorat féminin, qui regarde de près les déclarations liées à cette question sensible du droit à l’avortement.

D’un côté, il se vante d’avoir nommé à la Cour suprême des États-Unis les juges qui ont permis de casser en 2022 la protection fédérale du droit à l’avortement, de l’autre côté, il se garde de prôner un bannissement total de l’IVG, impopulaire au plan national.

«Donald Trump s’est proclamé “père de la fécondation in vitro”, mais de quoi parle-t-il?» s’est interrogée Kamala Harris.

«Ses interdictions de l’avortement ont déjà mis en péril l’accès à cette technique dans des États à travers le pays, et son propre programme pourrait mettre fin à la fécondation in vitro dans son ensemble», a-t-elle poursuivi.

Une première pour Harris

La vice-présidente peut de son côté s’attendre à une entrevue sans concessions à Fox News, une première pour celle qui, jusqu’à récemment, se voyait reprocher d’éviter de se mettre en danger avec de telles rencontres.

La candidate de 59 ans sera face à Bret Baier, un journaliste chevronné, pilier du service politique de Fox News. Il a promis que l’entrevue serait diffusée dans son intégralité, sans coupures, à 18 h, juste après avoir été enregistrée.

Son émission quotidienne, Special Report With Bret Baier, rassemble 2,3 millions de spectateurs du lundi au vendredi.

En plus de cet entretien à ne pas rater, Kamala Harris tiendra une assemblée de campagne mercredi à Washington Crossing, au nord de Philadelphie.

Le rythme s’accélère

Donald Trump, de son côté, répondra aux questions d’électeurs latinos rassemblés à Miami par Univision, le plus grand réseau de télévision hispanophone aux États-Unis.

Avec 20 jours pour faire la différence, les deux adversaires mettent les bouchées doubles, à la fois dans les médias et dans leurs rassemblements de campagne. Le milliardaire Elon Musk a investi 75 millions de dollars dans la campagne du républicain.

Ils sont plus que jamais au coude-à-coude, Donald Trump étant parvenu à combler dans les sondages la très légère avance que possédait sa rivale, notamment dans les États clés du Nord.

C’est d’ailleurs dans cette région que la vice-présidente concentre ses efforts cette semaine: elle retourne mercredi en Pennsylvanie, où elle était déjà lundi, après un détour dans le Michigan et avant de mettre le cap dans la soirée sur le Wisconsin.

Mais le résultat de la présidentielle pourrait se décider ailleurs, dans un autre des sept États clés clairement identifiés.

Par exemple en Georgie, où un juge a bloqué mardi une mesure imposant le comptage manuel des bulletins de vote, alors que le premier jour de vote anticipé a connu une forte affluence.

Dans sa décision, le juge Robert McBurney de la Cour supérieure du comté de Fulton a indiqué que la nouvelle règle bouleverserait le processus électoral et qu’il était donc «trop tard» pour l’accepter.

Dans ce même État, l’ancien président Jimmy Carter, qui avait exprimé son vœu de vivre assez longtemps pour apporter son suffrage à Kamala Harris, a voté mercredi par correspondance selon sa fondation, 15 jours après avoir fêté ses 100 ans.

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