Trudeau dans ses derniers retranchements

1 week ago 5

NANAIMO | Personne n’a claqué la porte. Les couteaux sont restés rangés dans le tiroir. Le leadership de Justin Trudeau a survécu un jour de plus. 

Mais ce répit pourrait être de très courte durée.

Justin Trudeau a beau jurer qu’il veut rester, une défaite lundi prochain dans la circonscription de LaSalle–Émard–Verdun relancera assurément les questions de son leadership.

La thérapie de groupe qui s’est déroulée à Nanaimo pendant trois jours aura peut-être aidé à panser quelques plaies.

Elle révèle surtout que le chef et son équipe sont poussés dans leurs derniers retranchements.

Les députés qui ont passé les dernières semaines à prendre le pouls de leurs électeurs avaient de très mauvaises nouvelles à communiquer à leur chef.

Un plan?

Le contraste avec l’état des troupes il y a un an était frappant.

Les libéraux sont sortis de l’été dernier avec le couteau entre les dents.

À la même époque l’an dernier, ils avaient profité de leur rencontre estivale pour annoncer des milliards pour le logement. Ils avaient un plan de match en main.

Cette fois, le plan semble être de jouer l’horloge pour repousser l’échéance électorale le plus loin possible en attendant que l’économie prenne du mieux.

Mais, malgré un budget misant sur la jeunesse, les tours de vis en immigration, le programme de soins dentaires, les conservateurs continuent de trôner dans les intentions de vote.

C’est ce qui semble être le plus décourageant pour les députés libéraux qui se démènent pour convaincre les Canadiens que le pays est loin d’être brisé comme le prétend Pierre Poilievre.

Ces mêmes députés ont bien du mal à expliquer pourquoi la population leur en veut autant.

À court d’arguments, l’impopularité du chef devient l’explication la plus évidente ou facile.

Une mode anti-Trudeau

Aux portes, les électeurs leur demandent «du changement», sans avoir rien de précis en tête, affirme la députée montréalaise Annie Koutrakis.

«C’est comme une mode», dit-elle.

Certaines modes sont passagères, d’autres peuvent durer beaucoup plus longtemps...

Si on en croit les sondages, le désir de changement dans la population est bien ancré.

Le dernier coup de sonde de la firme Léger place les conservateurs 20 points devant les libéraux, qui se retrouvent à 25% et le NPD, à 15%.

Avec ces chiffres, le PLC pourrait se retrouver avec des miettes et le Bloc Québécois, dans le siège de l’opposition officielle.

On se doute que ce n’est pas le legs politique dont rêve Justin Trudeau.

*** Disclaimer: This Article is auto-aggregated by a Rss Api Program and has not been created or edited by Bdtype.

(Note: This is an unedited and auto-generated story from Syndicated News Rss Api. News.bdtype.com Staff may not have modified or edited the content body.

Please visit the Source Website that deserves the credit and responsibility for creating this content.)

Watch Live | Source Article