Le monde de la LNH s’éloigne de plus en plus de Québec

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C’est devenu un rituel. Gary Bettman ne peut se présenter devant des membres de la presse québécoise sans se faire interroger sur un retour possible de la Ligue nationale de hockey à Québec.

La question lui a été posée une énième fois, lundi soir, lors d’une rencontre informelle qui visait surtout à souligner l’arrivée d’Amazon Prime dans le club des télédiffuseurs de la LNH.

Le commissaire a répété les mêmes choses que dans les derniers mois. La LNH ne projette pas d’enclencher un nouveau processus d’expansion pour le moment. À savoir ce serait pour quand, Bettman ne s’est pas avancé à ce sujet non plus.

L’argent sur la table

Je l’ai déjà écrit et je le répète: ce sera aux promoteurs du projet, nommément Pierre Karl Péladeau et les partenaires financiers qui voudraient se joindre à lui, de déposer une demande en bonne et due forme au moment opportun. Ce qui n’a jamais été le cas jusqu’ici, a indiqué Bettman à Alain Crête pendant le premier entracte du match Canadien–Penguins.

Deux semaines avant que Las Vegas ne soit confirmée comme la 31e équipe de la LNH, le regretté Brian Mulroney, qui cumulait les fonctions de président du conseil d’administration de Québecor, avait déclaré que le retour de la LNH à Québec « n’était pas pour demain. » 

Les sollicitations du gouvernement du Québec et de son ministre des Finances, Eric Girard, ne servent pas à grand-chose, sans vouloir manquer de respect à quiconque. Ce n’est pas la visite des Kings de Los Angeles qui va non plus changer la donne.

Ce sera aux supporteurs financiers du projet de faire la démonstration que Québec a les moyens de faire vivre une équipe de la LNH. 

Rien de plus, rien de moins.

Les promoteurs devront mettre l’argent sur la table et, au train où vont les choses, il y a lieu de penser que les frais d’entrée seront fixés à un milliard de dollars américains.

Peut-être même plus.

Le monde du sport professionnel en est là. Il devient de plus en plus hors de portée des petits marchés comme Québec. Il en est de même pour le baseball à Montréal.

Les revenus entrent à la pelletée. Nombreux sont les gens d’affaires qui veulent ajouter une équipe sportive dans leurs propriétés. Ils le font pour le glamour et pour l’excitation que ça leur procure.

Un autre monde

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, on vit sur une autre planète depuis la COVID.

Bettman l’a dit au confrère Stu Cowan, du quotidien The Gazette, lorsque ce dernier l’a interrogé en rapport avec l’arrivée d’Amazon Prime dans le groupe des télédiffuseurs des matchs de la LNH.

Les amateurs qui voulaient regarder le match entre le Canadien et les Penguins en anglais, lundi soir, devaient se brancher sur ce réseau. Ce changement découle de la vente des droits de télédiffusion des matchs de la LNH du lundi soir au plus grand détaillant en ligne du Canada par le réseau Sportsnet.

N’est-ce pas laisser tomber les amateurs anglophones qui sont habitués depuis longtemps à regarder le hockey sur le câble ou à la CBC? a demandé Cowan au commissaire.

«Le monde délaisse le câble, c’est la planète entière qui change!» a lancé Bettman.

Il sera intéressant de voir combien les réseaux TVA Sports et RDS seront prêts à payer la Ligue nationale lorsque leurs présentes ententes viendront à échéance en 2026. Ça pourrait signifier l’entrée en scène d’un nouveau joueur, un diffuseur numérique qui, souhaitons-le, respecterait le marché québécois francophone.

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