Le meilleur et le pire de 2024 dans le monde

Je vous ai présenté l’autre jour mes palmarès du meilleur et du pire sur la scène locale. Voici le même exercice pour la scène internationale. J’insiste : complètement personnel, totalement subjectif. Vous n’êtes pas d’accord ? Tant mieux.

PODIUM DU DÉSHONNEUR

Antisémitisme

Le phénomène le plus terrifiant de 2024 ? Le retour d’un antisémitisme virulent. Pas besoin de gratter très longtemps pour découvrir, derrière ce qui se prétend l’expression d’une sympathie pour le peuple palestinien, qui en aurait bien besoin si elle était sincère, la vieille haine des Juifs, détestés par beaucoup simplement parce qu’ils existent. En quoi ceux d’ici et d’Europe sont-ils responsables de ce qui se passe au Moyen-Orient ?

Joe Biden

Après un demi-siècle de vie politique, Joe Biden aurait pu, il y a deux ans, dire : « J’ai sorti Trump de la Maison-Blanche, j’y ai ramené le bon sens et la décence, mais l’heure est venue pour la génération suivante de prendre le relais ». Mais non. Ivre de pouvoir, mal conseillé, il s’est accroché et a mis Kamala Harris dans une position intenable. Le principal responsable de la débâcle démocrate, c’est lui. Les historiens le jugeront sévèrement. Il est impossible de ne pas rire quand on voit sur YouTube ces moments où il est complètement perdu, dit n’importe quoi, se trompe de pays et de chefs d’État.

Le wokisme

Écriture « inclusive », « personne avec un utérus » au lieu de « femme », homme « enceint », concours d’embauche interdits aux Blancs, etc., le wokisme, apparemment une fabrication des méchants chroniqueurs de droite, a continué à nous emmerder tout au long de 2024.

PODIUM DE L'HONNEUR

Le privé réagit

Le wokisme reste fortement enraciné dans les médias et dans le monde de l’enseignement. La décontamination sera longue et ardue. Ce qui devrait aider, c’est que l’entreprise privée montre la voie en se débarrassant à vitesse grand V des politiques EDI qui font fuir les clients et pourrissent le climat de travail des employés. Walmart, Molson Coors, Ford, Harley-Davidson, John Deere, etc., descendent du train. Les plus petites compagnies, elles, n’ont jamais eu d’argent à gaspiller.

Les Jeux olympiques

J’ai couvert les Jeux olympiques de Paris cet été. Beaucoup prédisaient la désorganisation, le fiasco, des attentats terroristes, des installations inachevées, etc. Foutaises. Un party grandiose, fabuleux, tenu dans la plus belle ville du monde, avec une mise en valeur de tous ces lieux et monuments qui font que Paris est Paris. Magistral.

Mégalopolis

J’ai l’esprit de contradiction. Les critiques ont très majoritairement éreinté Mégalopolis, le film-testament de Francis Ford Coppola. Mais le vent tourne déjà et une appréciation plus sereine voit le jour. Délibérément kitsch, ce film dégoulinant, excessif, baroque, fou, débridé, inclassable, ultra-romantique, ultra-personnel est porté par une extraordinaire sincérité et un refus de faire la moindre concession à l’air du temps. Rarissime de nos jours.