Des enseignants de la région de Québec à la découverte du Nord québécois

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Quatre enseignants de la région de Québec apprivoiseront la réalité du Nord québécois dans le cadre d’un échange inédit qui leur permettra de sensibiliser davantage leurs élèves aux enjeux autochtones.

Ce projet, qui serait une première dans le réseau scolaire, a été lancé par Luc Paquet, directeur de l’école secondaire du Mont-Sainte-Anne à Beaupré, qui a lui-même habité au Nunavik pendant huit ans, où il a enseigné et adopté deux enfants inuits. «Ça fait partie de ma réalité», lance-t-il.

Les initiatives visant la réconciliation avec les peuples autochtones occupent une place importante dans cette école depuis la découverte de cimetières à proximité de pensionnats autochtones, il y a quelques années.

«Ce qui s’est passé là, ça ne devrait plus jamais exister et comme école, on a aussi un rôle à jouer là-dedans», affirme M. Paquet.

Faire connaître la réalité du Nord québécois à des enseignants permettra de rejoindre davantage de jeunes. «Si chaque enseignant enseigne à quatre groupes d’élèves pendant 10 ans, c’est une multitude de jeunes qui vont avoir la chance d’être touchés par cette expérience-là», explique-t-il.

Des profs qui ont tout à apprendre

Andréanne Bourdeau est l’une des profs qui se rendront dans le village de Kangiqsualujjuaq en mars. Avec trois autres collègues, elle donnera un coup de pouce en classe aux enseignants de l’école Ulluriaq.

«J’ai toujours été intéressée [par les réalités autochtones] et je ressens beaucoup d’empathie pour eux et ce qu’ils ont vécu», affirme cette enseignante d’univers social qui avait déjà fait des démarches en début de carrière pour enseigner au Nunavik.

«J’ai tout à apprendre d’eux et j’ai vraiment hâte de les rencontrer», ajoute-t-elle.

De son côté, l’enseignante de sciences Catherine Lalancette espère que cette expérience lui permettra de mieux comprendre les impacts des changements climatiques sur la population du Nunavik.

«Je veux voir comment les gens et leur territoire sont impactés par les changements climatiques, afin de pouvoir en parler plus concrètement à mes élèves. Je veux amener le côté humain dans tout ça, parce qu’eux, ça fait longtemps qu’ils le vivent, le réchauffement climatique», explique celle qui a déjà participé à une mission scientifique à bord du brise-glace Amundsen.

Ces enseignants hébergeront par la suite en avril pendant une semaine quatre membres de cette communauté inuite qui iront à la rencontre des élèves de l’école secondaire du Mont-Sainte-Anne.

Ce projet est financé en grande partie par une mesure budgétaire gouvernementale qui vise à mettre en place des initiatives pour favoriser la réconciliation avec les peuples autochtones. C'est la première fois que cette mesure permet de financer un tel échange, indique le ministère de l'Éducation.

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