Un climat de peur semble s’être installé à Ottawa depuis la réélection de Donald Trump.
Justin Trudeau a rapidement décidé de sauter dans un avion pour son désormais célèbre souper avec l’ogre de Mar-a-Lago.
Trudeau avait déjà eu à travailler avec Trump et embrasser sa bague semblait être un bon premier pas. Malheureusement, cela n’a fait qu’encourager Trump...
C’est lors de ce dîner que le président élu a sorti, pour la première fois, son idée de faire du Canada le 51e État américain.
Ce n’étaient que des blagues, avait alors affirmé, pour se montrer rassurant, Dominic LeBlanc, qui était là pour rompre le pain, lors de ce repas digne de la dernière Cène entre Trump et Trudeau.
Depuis, Trump est plus délirant que jamais, menaçant non seulement son plus proche voisin, mais aussi le Groenland et Panama!
Cette semaine, il a ânonné durant plus d’une heure devant les médias, se faisant plaisir tout seul. C’était une orgie d’onanisme politique.
Pas une lumière...
Trump n’est pas une lumière, mais il sait raconter des histoires qui plaisent à sa base.
Il est immunisé contre toute accusation de mensonge, car il ment tellement, tout le temps, qu’une vérification des faits ne sert plus à rien.
La semaine dernière, il affirmait que les États-Unis subventionnent le Canada à hauteur d’une centaine de millions de dollars par année.
Cette semaine, c’était rendu «des centaines de milliards».
Évidemment, Trump croit que les changements climatiques sont un canular. Il s’agit selon lui d’histoires de peur inventées par la gauche.
Malheureusement pour lui, la tragédie humaine et économique qui est en train de se produire avec les feux de Los Angeles est précisément le genre d’événement qui a été prédit depuis des années par les meilleurs chercheurs au monde.
Cette réalité, qui se déroule devant les yeux de tous les Américains, ne saurait être niée pendant encore longtemps.
Nos exportations sont aussi des armes
Le Canada produit plus de bois d’œuvre que les États-Unis. Ce n’est pas étonnant, car nous avons plus de forêts que nos voisins et moins de population pour occuper notre immense territoire.
Malheureusement pour ce secteur de notre économie, les États-Unis imposent régulièrement des tarifs illégaux contre cette industrie. Le Canada conteste ces tarifs et finit toujours par gagner, mais ça fait très mal chaque fois.
Et si le Canada arrêtait son aplaventrisme et se tenait debout dans ce dossier pour signaler que c’est la fin de la récréation?
Les Américains doivent reconstruire Los Angeles, mais il y a aussi des demandes pressantes pour plus de bois d’œuvre ici. Il y a enfin des plans chez nous pour construire plus de logements afin de faire face à notre importante pénurie.
Et si, tout simplement, on refusait d’exporter notre bois d’œuvre aux États-Unis?
Oubliez vos tarifs, M. Trump. Vous ne voulez pas de notre bois d’œuvre? On ne veut plus vous embêter avec ça, on va trouver d’autres marchés.
Même chose pour le pétrole. 60% des importations américaines proviennent du Canada. Alors, fermons les robinets!
On verra ensuite combien de temps dureront les tarifs de Trump, s’il y a une augmentation soudaine du prix de construction de maisons aux États-Unis ou du prix à la pompe!