US Open: l’incroyable génétique du géant québécois Gabriel Diallo, sur le terrain comme en dehors

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NEW YORK | Déjà, enfant, Gabriel Diallo avait un bagage génétique incroyable. En fait, tout ce qui touche à sa famille est incroyable, souligne avec une admiration palpable Sébastien Prieur, qui a entraîné le Québécois quand il avait entre 5 et 12 ans et qu’il développait les rudiments de son jeu tout en puissance avec Tennis Montréal.

«Je me souviens que, déjà à ce moment, ses survêtements étaient de deux tailles de plus que les autres jeunes de son âge», lance M. Prieur, qui occupe aujourd’hui les fonctions de directeur technique au sein de l’organisation.

«Son papa est très grand et élancé. Sa maman, elle, est une ancienne joueuse de handball», précise-t-il.

Photo GETTY IMAGES / AFP

Pas surprenant, donc, que quelque 10 ans plus tard, le dernier Canadien toujours en lice au US Open, qui affrontera la 24e tête de série Arthur Fils, jeudi vers 14 h 15, mesure 6 pi 8 po.

Mais surtout, louange Sébastien Prieur au sujet de la famille Diallo, ce sont des gens très «groundés».

«Ils ont des valeurs tellement bien ancrées, note l’entraîneur. Son père, c’est la grande politesse, du grand respect. Encore aujourd’hui, quand je le croise, il est très reconnaissant auprès de nous. Je crois que Gabriel a hérité de ces valeurs-là et que ça explique qui il est aujourd’hui.»

Pas dans les meilleurs

Par chance, d’ailleurs, car l’ascension du jeune joueur n’a pas été celle d’un athlète prédestiné à faire sa marque chez les professionnels.

«Gabriel était passionné, mais il aimait surtout compétitionner. Alors quand il se dépassait, c’était surtout dans les points, dans les matchs. [...] Sinon, il était, je dirais, dans la “moyenne forte” dans son groupe d’âge, mais il n’était pas dans les meilleurs.»

À l’arrière (troisième à partir de la gauche), on aperçoit Gabriel Diallo lorsqu’il faisait partie du programme de Tennis Montréal, en 2010-2011. Il faisait partie du même programme que Leylah Fernandez (au bas, troisième à partir de la gauche). Photo fournie par Tennis Montréal

Et en plus, explique Sébastien Prieur, Diallo a eu une poussée de croissance fulgurante à 9 ou 10 ans qui a eu un impact sur ses genoux, le forçant à rater quelque six mois d’activités quand il avait environ 11 ans.

«On a dû vraiment réduire les charges d’entraînement, alors que d’habitude, on les augmente chaque année.»

«Il ne l’a pas volé»

Il a donc fallu au jeune Gabriel une bonne dose de persévérance pour gravir les échelons. «Ce qu’il a aujourd’hui, il ne l’a pas volé. Il y a beaucoup de travail derrière tout ça», le félicite M. Prieur.

Photo Ben Pelosse / JdeM

Ce dernier n’est d’ailleurs pas peu fier de voir à quel point, au-delà de ce gros coup droit et de son puissant service qu’il possède depuis longtemps, le Montréalais de 22 ans est en voie de devenir un athlète beaucoup plus complet que beaucoup de joueurs de sa taille.

Car au tennis, mesurer 6 pi 8 po est certes un avantage au service, mais pas dans tous les aspects du jeu. L’entraîneur compare les joueurs à des voitures de F1: «Plus tu es bas, plus tu es proche du sol et plus tu es rapide, plus tu as de l’équilibre.»

Une étude, ajoute-t-il, a déjà montré que le joueur de tennis «idéal» mesure environ 6 pi 1 po et 172 lb. Il s’agit d’un gabarit comme celui de Novak Djokovic.

Comme Boucar Diouf

Mais en regardant son ancien poulain à l’œuvre récemment, et notamment mardi, au premier tour des Internationaux des États-Unis, Sébastien Prieur a été impressionné par son habileté à se déplacer sur le terrain. «C’est fou comment il bouge sur un terrain de tennis!»

Un atout qu’il attribue au fait qu’il soit très élancé comparativement à certains autres joueurs de sa taille (il pèse 198 lb), ainsi que par les avancées de la science en matière de développement de ces grands athlètes.

Photo MARTIN BAZYL / AGENCE QMI

Et surtout, le coach est fier que le bon «petit» garçon qu’il a entraîné, très jeune, soit devenu un homme aussi éloquent. «Quand j’entends ses entrevues, il me fait parfois penser à un Boucar Diouf, avec de grandes pensées, de grands concepts.»

«Je suis content que tout ça lui arrive.»

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