Une taxe augmentée dans l’improvisation

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Une odeur d’improvisation plane sur l’imposition d’une taxe sur l’immatriculation trois fois plus élevée annoncée récemment par le maire de Québec.

Dans la région de Montréal, les élus de la couronne nord sont montés aux barricades la semaine dernière à l’Assemblée nationale. Ils ont réclamé des solutions de la part du gouvernement à la crise persistante du transport collectif sur leur territoire.

Pendant ce temps, le maire de Québec annonçait qu’à Québec, la taxe sur l’immatriculation passerait de 30$ à 90$. Une partie des 18,4 M$ par année ainsi récoltés doit servir à améliorer les services dans la couronne nord et ouest, selon le plan de développement présenté par le RTC.

Lors de la séance du conseil municipal, hier, Louis Martin, conseiller municipal de l’opposition et président du conseil, a démissionné du comité Mobilité Couronne Nord. Il s’est dit outré que le plan de développement du RTC n’ait pas été discuté devant ce comité.

Le plan, dont une version semblable avait été présentée sous l’administration précédente en juin 2020, n’est cette fois pas chiffré.

On ne sait toujours pas quelle part de la somme sera utilisée pour éponger le déficit du RTC ni celle qui servira à bonifier les services. Il faudra attendre le budget de la Ville, en fin d’année, pour des précisions.

Rapport de force

Il aurait été souhaitable de mettre les citoyens dans le coup, avec des consultations dans le but de réfléchir aux moyens pour améliorer le transport collectif à Québec. Cela aurait aussi permis de tester leur ouverture.

Quand on improvise, cependant, ce n’est pas le genre d’exercice qu’il est possible de mener.

On a aussi appris, la semaine passée, que les maires de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) avaient jonglé avec l’idée d’imposer une taxe sur l’essence pour améliorer la desserte de transport en commun sur le territoire.

Les élus de la CMQ auraient eu tout avantage, tout comme ceux de la couronne nord de Montréal, à unir leurs forces et à se présenter au Parlement pour dénoncer le désengagement du gouvernement du Québec et réclamer des solutions. Ils ne l’ont pas fait.

À titre de président de la CMQ, le maire Bruno Marchand aurait sûrement pu jouer un rôle de premier plan pour mettre de l’avant un tel rapport de force. Il n’est pas trop tard.

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