Une belle bande de sauvages

2 weeks ago 9

Vous avez vu ce qui est arrivé sur le campus de l’Université McGill vendredi?

Des «manifestants propalestiniens» masqués (ou plutôt: «des manifestants anti-israéliens» masqués) ont arraché la tourbe d’un terrain.

Yep.

Petit carré par petit carré.

Je sais ce que vous vous demandez: en quoi cela va-t-il améliorer le sort des habitants de Gaza?

Désolé, mais vous posez la mauvaise question.

Ces manifestants n’en ont rien à foutre de Gaza, ou de la Palestine.

Ce qu’ils veulent, c’est foutre le bordel.

Gaza, c’est un prétexte.

Comme l’environnement pour les zozos qui jettent de la peinture sur des œuvres d’art.

L’important, c’est la pose.

À cinq ans, ces vandales faisaient la danse du bacon dans le rayon des légumes chez Maxi.

À 20 ans, ils arrachent de la tourbe à McGill.

C’est pas politique.

C’est psychologique.

Bébé pas content. Bébé fait caca.

C’est aussi simple que ça.

Et maman-la-société regarde bébé en hochant la tête et en disant: «Oh, Caillou! Tu es incorrigible!»

BÉBÉ PAS CONTENT

J’adorerais voir Guy Nantel brandir son micro sous le nez masqué de ces protestataires en culottes courtes.

Pour leur poser des questions sur le conflit israélo-palestinien.

Rien de compliqué, non. Juste des questions de base. De quel fleuve il est question quand ils crient «From the river to the sea!», par exemple.

Ou combien de jours a duré la guerre de Six Jours.

Je suis sûr que ça serait désopilant.

On en aurait des vertes et des pas mûres.

Dignes d’un sketch de RBO. Saint-Jean-de-Bosco à Génies en herbe ou les Slomo à La guerre des clans.

Dans The Wild One, l’un des premiers films de Marlon Brando, une jeune femme demande à un motard qui passe son temps à se battre et à foutre le bordel contre quoi il se rebelle.

«What do you got?» répond-il.

«Qu’est-ce que tu m’offres?»

Donne-moi une cause, n’importe laquelle, et je vais tout casser en son nom.

«Il faut bien que la jeunesse s’amuse, et s’il y a de la casse... tant pis!» disait la bande-annonce du film.

C’est exactement ça.

Aujourd’hui, c’est la Palestine. Demain, ça sera l’environnement ou le sort des girafes au Rwanda.

Dans les années 60, les jeunes fumaient du pot et faisaient l’amour dans la boue.

Aujourd’hui, ils manifestent.

Dans dix ans, ça sera autre chose. Ils joueront au boulingrin ou se filmeront en se renversant un seau d’eau glacée sur la tête.

Oups, désolé, ça a déjà été fait...

L’ŒUF DU SERPENT

Ce sont les musulmans radicaux qui rient dans leur barbe.

Ils instrumentalisent la cause palestinienne (la cause à la mode chez les étudiants) pour distiller leur haine des juifs.

Car de l’antisionisme à l’antisémitisme, il n’y a qu’un pas. Que les manifestants de McGill ont franchi il y a déjà quelques mois.

On commence par critiquer Israël. On finit par maudire tous les Juifs.

Comme le monstre d’Alien, l’antisémitisme est la bête immonde qui se cache au sein du mouvement antisioniste.

On voit sa silhouette grouiller à travers la fine coquille de l’œuf.

La mâchoire ouverte, prête à mordre.

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