Un jeune homme de Mascouche abattu «gratuitement» de plusieurs balles à Toronto

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Un jeune homme de 21 ans de Mascouche fraîchement diplômé et qui venait de décrocher une promotion aurait été tué de plusieurs balles le mois dernier à Toronto, possiblement en résistant à des voleurs.

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«C’est un grand coup, c’est un grand choc, confie Prince Mbongo, en poussant un long soupir. C’est comme si on nous arrachait quelqu’un gratuitement.»

Son fils Dacia Mbongo s’était rendu à Toronto, début août, à la suite d’une promotion obtenue à la banque pour laquelle il travaillait. Il devait rapidement revenir au Québec.

Son périple a toutefois pris une tournure tragique. Dacia s’est retrouvé tard le soir près de son véhicule quand un conflit aurait éclaté avec d’autres individus. Ils pourraient avoir voulu le voler, selon des témoins et des informations rapportées à la famille.

«Il a résisté», relate son père, soulignant à grands traits que la thèse est à confirmer.

Dacia Mbongo aurait tenté de fuir ses assaillants, le soir de sa mort à Toronto, mais il a été abattu par plusieurs projectiles.

La police avait établi un périmètre de sécurité afin de recueillir des éléments de preuve. Photo fournie par ALAN SHACKLETON

Dacia aurait reçu une première balle et pris la fuite, criant au secours. Il a fallu plusieurs projectiles pour ensuite l’achever.

Les effets personnels se trouvant dans le véhicule de la victime, comme un cellulaire et un ordinateur, n’ont finalement pas été dérobés.

Dacia Mbongo aurait tenté de fuir ses assaillants, le soir de sa mort à Toronto, mais il a été abattu par plusieurs projectiles.

Le large périmètre établi par la police, après le meurtre Photo fournie par ALAN SHACKLETON

La police de Toronto n’a procédé à aucune arrestation pour le moment. Des caméras pourraient avoir capté la séquence.

«Chef de la famille»

Alors que l’enquête suit toujours son cours, près d’un mois après le meurtre, Prince Mbongo a l’étrange impression que son fils est encore vivant.

En entrevue dans la cour de sa résidence, il plonge régulièrement son regard dans le vide, pensif.

Dacia Mbongo aurait tenté de fuir ses assaillants, le soir de sa mort à Toronto, mais il a été abattu par plusieurs projectiles.

«Le Journal» est allé à la rencontre de la famille de Dacia Mbongo, tué par balles au mois d’août 2024, à Toronto. De gauche à droite: Grace, Bénédicte, ses sœurs, Prince, son père, Carine, sa mère, Dorcas, sa tante, et Plamedi, son frère. Photo BEN PELOSSE

Calme, ambitieux, rempli de projets: voilà les mots qui viennent au père endeuillé pour décrire Dacia et son importance au sein de leur grande famille, qui compte au total six enfants.

Certains de ses membres se sont rendus sur les lieux de son décès cette semaine pour se recueillir et lui rendre hommage.

Dacia Mbongo aurait tenté de fuir ses assaillants, le soir de sa mort à Toronto, mais il a été abattu par plusieurs projectiles.

Il s’agit de la photo de graduation de Dacia Mbongo à une école secondaire de Montréal. Photo tirée de FACEBOOK, COMMUNAUTÉ CONGOLAISE DE MONTRÉAL

Dacia, qui venait d’obtenir son diplôme en informatique et télécommunications au Collège George Brown, à Toronto, était d’ailleurs considéré comme un «chef de la famille».

Il dédiait essentiellement son temps à son travail, ses études et sa fratrie.

«Il était tout le temps présent, même quand il était occupé, assure sa sœur, Grace. C’était vraiment un superhéros.»

«Ses collègues, ses amis, ils disaient qu’il était prêt à aider. À la maison, c’était la même chose», dit Prince Mbongo.

Dacia Mbongo aurait tenté de fuir ses assaillants, le soir de sa mort à Toronto, mais il a été abattu par plusieurs projectiles.

C’est la photo publiée par la police de Toronto, après avoir confirmé l’identité de Dacia Mbongo. Photo fournie par SERVICE DE POLICE DE TORONTO

En grand nombre

La famille Mbongo est arrivée ici du Congo en 2015. La communauté congolaise s’est ralliée en grand nombre à l’annonce du décès de Dacia pour apporter du réconfort à ses proches. Un baume, dans les circonstances.

«Il y avait tellement de monde ici, à la maison, chaque jour, mentionne le père du défunt. Les rues étaient pleines.»

Les funérailles «dignes» du nom de Dacia ont toutefois entraîné d’importants coûts.

Son père appelle tant les autorités que le public à contribuer financièrement. Une campagne GoFundMe a été lancée.

  • Dacia Mbongo a été victime du 52e meurtre de l’année à survenir sur le territoire de la police de Toronto.

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