Trudeau et Legault: deux incompétents perdus qui blâment les «autres»

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Justin Trudeau et François Legault ont utilisé cette semaine un des plus vieux trucs connus des politiciens dans la tourmente: blâmer les «autres».

Trudeau, qui est en chute libre dans les sondages et dont le leadership est contesté par ses propres députés, a ressorti «l’ingérence étrangère» de son sac.

Legault, pris avec des écoles privées qui achètent des terrains et des chalets de luxe avec l’argent des contribuables, a découvert que le vrai problème serait des «clans d’étrangers» qui contrôleraient nos écoles publiques!

Justin nous fait honte

Dure semaine pour Justin Trudeau. Il est allé à une réunion au Laos pour se cacher d’une série de mauvaises nouvelles pour lui et son gouvernement.

Au retour, il a appris l’existence d’une lettre signée par nombre de ses députés qui réclament sa démission!

Règle numéro un en communication politique: quand t’es dans le trouble avec une très mauvaise nouvelle, sors une plus grosse nouvelle.

Et voilà que Trudeau et la GRC annoncent, en pleine longue fin de semaine de l’Action de grâce, que le Canada va expulser des diplomates indiens pour leurs actions illégales ici.

Comprenez-moi bien, si c’est bien le cas, ces diplomates méritent d’être mis dehors. Ce qui est évident, cependant, c’est que le moment de cette annonce a été «arrangé avec le gars des vues» pour faire diversion.

Fin de régime

Mais Trudeau n’allait pas en rester là avec son idée de blâmer les étrangers. Lors de son témoignage devant la commissaire Hogue qui enquête sur l’ingérence étrangère, Trudeau a largué une bombe puante.

Il a blâmé Pierre Poilievre de cacher des agents étrangers parmi ses candidats et parlementaires. C’était grotesque, pathétique et mensonger, mais c’était aussi du pur Trudeau. Laisser planer un doute sur la loyauté de son adversaire tout en évoquant le spectre de la présence d’ennemis étrangers à l’intérieur du gouvernement.

C’était du pur maccarthysme, une technique utilisée en politique américaine dans les années 1950 pour chasser le «péril rouge» communiste. Or, on le sait, le désespoir mène à des actions désespérées...

Combattre les clans de minorités

Ici au Québec, la distraction a pris la forme d’un rapport qui évoquait le spectre de «clans dominants» qui contrôleraient des écoles publiques.

Même des observateurs de l’actualité respectés ne se sont pas gênés pour décrire les origines ethniques, nationales et religieuses de certains enseignants afin de «prouver» qu’une cabale d’étrangers est en train d’imposer des points de vue contraires aux «valeurs québécoises» dans nos écoles.

Le pire moment de la semaine est survenu lors d’une entrevue avec Jean-François Roberge, qui a décrit avec émotion l’horreur qu’il avait ressentie, alors que c’était lui le ministre de l’Éducation durant les années où les incidents reprochés à des profs sont survenus!

Au Québec, personne n’est responsable de rien! Surtout pas Legault et le gouvernement de la CAQ qui ont démantelé les commissions scolaires élues pour les remplacer par des fonctionnaires.

Des fonctionnaires locaux qui répondent à d’autres fonctionnaires à Québec. Est-il étonnant que rien ne fonctionne?

Entre-temps, Legault continue de subventionner à hauteur de centaines de millions de dollars par année des écoles privées pour l’élite québécoise.

Ça doit être la faute des étrangers!

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