Trudeau et le syndrome du dirigeant irremplaçable

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Plus les dirigeants politiques sont incompétents et dictatoriaux, plus ils se croient irremplaçables.

Prenez Xi Jinping, dans un pays de 1,4 milliard d’habitants. Il fait circuler la fausseté que personne ne peut le remplacer. Vladimir Poutine agit de la même manière.

Il est vrai que ces dictateurs ont tellement étendu leurs pouvoirs qu’on se demande bien qui réussira à gérer l’après-Xi ou l’après-Poutine.

Mais si Justin Trudeau a plusieurs défauts, il serait injuste de l’accuser d’avoir des penchants dictatoriaux.

Pourtant, il ne veut pas décoller du pouvoir. Parce qu’il est un incompétent notoire.

Les sondages pour son parti sont tous plus catastrophiques les uns que les autres. Cependant, Trudeau reste en place.

Une lettre signée par des dizaines de députés d’arrière-ban lui demande de partir. Peu importe, il fait savoir qu’ils devraient discuter de ces questions en caucus.

Aujourd’hui même, quatre de ses ministres ont démissionné, ce qui porte à six le total des ministres démissionnaires. Mais Trudeau ne s’interroge pas sur ses capacités de leadership.

Salle d’attente vide

En privé, bien des libéraux reconnaissent que Trudeau les mène vers le naufrage aux prochaines élections. Mais ajoutent-ils, qui pourrait bien le remplacer?

En effet, depuis un an ou deux, de nombreux libéraux quittent le navire. Qui donc pourrait remplacer Trudeau? La salle d’attente des candidats à sa succession demeure désespérément vide, sauf peut-être avec Mark Carney, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, qui possède des compétences économiques, mais qui est sans expérience politique.

Équipe forte

L’erreur des libéraux est qu’ils se cherchent un sauveur. Quelqu’un qui aurait assez de charisme pour renverser les tendances électorales.

En fait, ils ont surtout besoin d’une équipe forte, avec trois ou quatre personnes bien en vue.

Et puis certains sont paralysés à l’idée que des élections pourraient être déclenchées d’un jour à l’autre, ce qui est loin d’être certain.

Néanmoins, si Trudeau mourait subitement (ce que je ne lui souhaite pas), le Parti libéral du Canada trouverait rapidement quelqu’un pour le remplacer, même au prix d’une course à la chefferie très écourtée.

Vote contre Trudeau

Or, comme dans de nombreuses élections, les électeurs qui changent d’allégeance votent contre un parti ou un candidat avant de voter pour un parti ou un candidat.

Ceci est particulièrement vrai dans le cas de Pierre Poilievre. Si ce dernier avait un opposant décent dans le Canada anglais, il chuterait dans les intentions de vote, comme le montrent les sondages au Québec.

Mais beaucoup de libéraux fédéraux se sont laissé séduire par le discours de Trudeau qui leur fait croire que celui-ci est encore le meilleur choix possible étant donné l’échéance serrée des élections et étant donné le manque de candidats solides à sa succession.

Ils le croient irremplaçable.

Tant pis pour eux.

Si Trudeau demeure chef, le Parti libéral du Canada recevra aux prochaines élections sa pire raclée depuis qu’il existe.

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