Six controverses de gardiens qui ont marqué l’histoire du Canadien... et comment ça s’est terminé

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Qui est le gardien numéro un du Canadien de Montréal? Est-ce la recrue Jakub Dobes, invincible en ce début de saison, ou est-ce encore le plus expérimenté Samuel Montembeault, et ce, malgré le fait qu’il n’est pas l’ombre de lui-même présentement? 

Appelez ça une controverse de gardiens, un débat sur l’identité du partant, ou trouvez n’importe quelle autre façon de le nommer, il n’en reste pas moins que la situation des gardiens de but chez le Canadien est l’un des principaux sujets de discussion sportive dans les chaumières du Québec.

Parce qu’il faut l’admettre, c’est à peu près le seul sujet de discorde. On ne peut pas critiquer l’avantage numérique ou la production du premier trio, ni même l’utilisation de Patrik Laine!

«Bienvenue à Montréal!» comme nous l’a lancé l’estimé collègue Marc De Foy, qui a été témoin de nombreux débats sur les gardiens du CH au fil des ans.

On a effectivement un peu l’impression de vivre le jour de la marmotte. Même si on a été épargné de ce genre de débat lors de l’ère Carey Price, c’était inévitable qu’une bonne vieille controverse des gardiens refasse à Montréal.

Et la voici!

Quelle issue?

Maintenant, comment est-ce que ça va finir? On a fouillé dans les archives afin de retracer les principales luttes internes au poste de gardien de but du CH au cours des 40 dernières années et le constat est le suivant: chaque fois, un gardien a été échangé.

Est-ce que ça veut dire que c’est ce qui attend soit Dobes ou Montembeault? Pas du tout. La saison est jeune et il faudra attendre de voir si la tendance se poursuivra sur une saison complète et quelle sera la dynamique entre les deux gardiens de but.

Après tout, Dobes ne compte que 22 matchs d’expérience dans la LNH et n’a qu’une seule saison d’expérience comme partant chez les professionnels, soit en 2023-2024 avec le Rocket de Laval.

Sera-t-il en mesure de maintenir cette cadence toute la saison?

Si oui, là, on pourrait commencer à réellement parler de controverse de gardiens et penser à l’option d’utiliser Montembeault comme monnaie d’échange. Mais on n’en est pas là. Vraiment pas.

Six controverses de gardiens qui ont marqué le CH

Saison 1985-1986: Roy ou Penney (ou Soetaert)?

Le jeune Patrick Roy avec le trophée Conn-Smythe et la coupe Stanley en 1986.

Le jeune Patrick Roy avec le trophée Conn-Smythe et la coupe Stanley en 1986. Photo d'archives

Lors de la saison 1984-1985, Steve Penney s’impose comme le gardien partant du Canadien et dispute 54 parties. Toutefois, la saison suivante, un certain Patrick Roy débarque à Montréal et s’ensuit un ménage à trois avec Penney et Doug Soetaert. Le jeune Roy, alors âgé de 20 ans, s’impose rapidement comme l’homme de confiance de l’entraîneur Jean Perron. Et ce dernier aura vu juste puisque Roy sera tout simplement fumant lors des séries éliminatoires, aidant le CH à remporter la 23e coupe Stanley de son histoire et mettant au passage la main sur le trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries.

Dénouement: le 15 août 1986, Penney est échangé aux Jets en retour de Brian Hayward

Saison 1998-1999: Thibault ou Théodore?

En 1995, Jocelyn Thibault débarque à Montréal dans la transaction qui envoie Patrick Roy au Colorado. Sans trop le savoir, il héritera d’un cadeau empoisonné en devenant, aux yeux du public, le successeur du 33, qui venait de donner deux coupes Stanley au CH. Thibault présentera des chiffres fort honnêtes, mais les comparaisons avec Roy finiront par peser lourd sur lui. En 1998-1999, un jeune gardien québécois à la personnalité flamboyante et charismatique débarque dans le vestiaire du Tricolore, un certain José Théodore. Dès ses débuts, on lui place l’étiquette du «prochain», ce qui ajoute une couche de pression sur Thibault.

Dénouement: En novembre, Thibault sera échangé à Chicago en retour de Jeff Hackett, notamment.

Saison 2002-2003: Théodore ou Hackett?

Jeff Hackett

Jeff Hackett Photo d'archives

Dès son arrivée, Hackett s’empare de la pole à Montréal. Il disputera 53 matchs avec le CH cette saison-là, puis 56 lors de la suivante. Alors qu’il est implanté comme gardien no 1, les blessures viendront toutefois ruiner ses deux saisons suivantes et José Théodore en profitera pour prendre sa place et devenir le numéro 1 incontesté. En 2001-2002, «Théo» dispute 67 matchs devant le filet du Tricolore et remporte les trophées Hart et Vezina. Au début de la saison suivante, toutefois, Hackett revient en santé et lance dans les médias vouloir regagner son poste de gardien no 1.

Dénouement: La controverse ne durera qu’une demi-saison puisque Théodore conservera son rôle de partant et Hackett sera échangé, en janvier, aux Bruins de Boston.

Saison 2005-2006 : Théodore ou Huet?

Cristobal Huet en février 2006

Cristobal Huet en février 2006 Photo d'archives Reuters

Partant incontesté du Canadien, José Théodore voit son poste être remis en question au retour du lockout de 2004-2005. Devant initialement agir comme auxiliaire au Québécois, le gardien français Cristobal Huet affiche, soir après soir, des prestations dignes d’un gardien partant. Rien pour aider sa situation, le 14 janvier 2006, Théodore obtient un résultat positif à un test de finasteride (provenant du Propecia) lors d’un test de sélection pour les Jeux olympiques de Turin.

Dénouement: le CH décide de confier le filet à Huet et échange Théodore, le 8 mars, à l’Avalanche du Colorado en retour du gardien suisse David Aebischer.

Saison 2007-2008: Huet ou Price?

REUTERS/Shaun Best

Que ce soit Huet, Théodore ou Aebischer, tout le monde savait que la solution devant le filet du CH, à long terme, ne se trouvait pas dans ce trio. L’équipe avait utilisé le cinquième choix au total du repêchage de 2005 pour réclamer le gardien des Americans de Tri-City Carey Price. Et dès qu’il arrive avec le grand club, en 2007-2008, on voit que l’organisation le considère comme sa pépite et il se partage les départs avec Huet. La compétition est saine, mais féroce et les deux gardiens affichent des statistiques similaires.

Dénouement: ce qui devait arriver arriva et le CH offre les clés du club à Carey Price et échange Huet aux Capitals de Washington, le 26 février 2008. Le Canadien rappelle alors un certain Jaroslav Halak de la Ligue américaine de hockey pour jouer le rôle d’auxiliaire à Price.

Saison 2009-2010: Price ou Halak?

REUTERS

Ce débat est probablement le plus populaire de l’ère moderne chez le CH. D’un côté, Carey Price était le joyau de l’organisation, celui autour duquel l’organisation avait décidé de bâtir et, de l’autre, Jaroslav Halak n’était qu’un simple choix de neuvième ronde et un gardien de petit gabarit qui s’était développé remarquablement bien depuis sa sélection en 2003. En 2008-2009, c’est Price qui obtient la majorité des départs, mais Halak réussit à présenter des chiffres semblables à ceux du 31. C’est l’année suivante que la compétition interne a pris une tournure inattendue. Cette saison-là, lors de laquelle les deux gardiens ont partagé les départs, c’est Halak qui a connu le plus de succès, et c’est à lui que Jacques Martin confie le filet en séries. Dans ce qu’on connaît maintenant comme le «printemps Halak», le petit gardien slovaque mènera sur ses épaules l’équipe jusqu’en finale d’association, face aux Flyers de Philadelphie.

Dénouement: le débat Price ou Halak sera LE sujet de conversation sportif au Québec pendant plusieurs semaines. Le Tricolore penche finalement vers Price et échange Halak aux Blues de St. Louis contre Lars Eller et Ian Schultz.

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