Se donner les moyens de combattre les gangs

Nous vivons dans une société qui souffre des contradictions entre les discours officiels qui s’y tiennent et la réalité qui la définit. 

Je m’explique.

Les gangs criminalisés polluent de plus en plus la vie de Montréal et du reste du Québec. Le dossier du Journal est éloquent et terrifiant.

Violence

Ces gangs sont de plus en plus violents et utilisent des éléments de plus en plus jeunes.

La police est appelée à les combattre.

Ces gangs, quoi qu’on en dise, fonctionnent souvent selon le principe de l’affinité ethnique. Ce n’est pas nouveau. Hier, les gangs de rue étaient souvent haïtiens, et la mafia italienne. D’ailleurs, ils le sont encore.

On s’en désolera, mais on ne peut pas faire comme si c’était une donnée secondaire.

Mais de l’autre côté, la gauche idéologique est parvenue à imposer dans le débat public les concepts délirants de profilage racial et de racisme systémique.

Ces concepts reposent sur une hypothèse non fondée et purement idéologique voulant que si certaines «communautés» sont surreprésentées dans les contrôles policiers ou en prison, ce n’est pas parce qu’un plus grand nombre de leurs membres s’adonnent à des activités illicites (pour différentes raisons sur lesquelles on pourrait revenir), mais bien parce que ces communautés seraient victimes d’un système discriminatoire fondamentalement raciste.

Elles seraient ciblées de manière arbitraire, sans raison.

Paralysie

Pour ne pas abîmer le mythe de la diversité heureuse, qui serait toujours une richesse, on paralyse l’action policière, ou on la culpabilise, ce qui revient pratiquement au même.

Les premiers à en souffrir sont évidemment les habitants des quartiers où ces gangs sévissent et exercent une forme de terreur.

Et on comprend peu à peu l’importance politique de la guerre des idées. La gauche, en imposant ses concepts, formate la pensée collective et dirige l’action publique.

Elle entrave ici l’efficacité des forces de l’ordre.