Quand l’école se transforme en histoire d’horreur

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L’histoire de l’école Bedford est une histoire d’horreur.

Crier sur les élèves, les insulter, en pousser un, tirer sur l’oreille de l’autre, coups de règle sur le bureau, classe dans le noir, la liste des excès des enseignants nous replonge dans les années 50.

Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg d’un drame qui se trame depuis des années.

Ceux qu’on décrit comme le «clan dominant» de l’école Bedford y ont imposé un véritable règne de terreur.

On pourrait y voir un cas isolé, si on ne savait déjà que trois autres écoles à Montréal semblent dans le même pétrin.

La lecture du rapport d’enquête remis au ministre Bernard Drainville nous révèle le constat le plus choquant de tous.

L’école Bedford incarne tout ce qui cloche avec l’école au Québec.

Idéologie?

Les enquêteurs sont bien soucieux de ne pas en faire un problème culturel.

Les professeurs du «clan dominant» sont majoritairement maghrébins, mais des enseignants maghrébins ont aussi mené la charge contre eux.

Et pourtant, entre le Centre culturel musulman du quartier, qui s’est mêlé du conflit, aux tentatives de médiation «interculturelle», en passant par les profs qui insistent pour parler arabe entre eux et enseigner selon les méthodes de leur pays d’origine, le constat est clair.

Ce conflit toxique est né, oui d’un choc d’idéologie. Le choc entre l’idéologie d’enseignants qui se sont intégrés à la société québécoise et ceux qui ont refusé de le faire.

Syndicalisme

Le drame de l’école Bedford, c’est aussi celui d’un noyau dur qui a pris le contrôle d’une école, de ses instances syndicales et de son conseil d’établissement.

Plaignez-vous, aurions-nous dit aux enseignants qui se démenaient dans ce climat toxique.

Ils l’ont fait. L’Alliance des professeurs de Montréal les a renvoyés à leurs instances locales.

Pire, l’Alliance s’est portée à la défense des enseignants toxiques, invoquant leur autonomie professionnelle!

Comme souvent, le syndicat a fait du syndicalisme plutôt que de protéger l’ensemble de ses membres.

La bureaucratie

Et la direction? Face aux comportements qui auraient dû faire l’objet de mesures disciplinaires «les directions devaient choisir leurs combats» de telle sorte que les interventions ont été limitées.

On ne leur en veut pas, les directeurs qui se sont relayés dans cette école étaient démunis face à l’ampleur du problème et du manque d’appui.

Car le CSSDM n’a pas un bilan reluisant non plus. Les plaintes ont été minimisées, les plans d’action mal suivis.

Le mantra semblait être d’apaiser plutôt que de faire face au problème, de peur d’être accusé de racisme.

Et les enfants pendant ce temps?

Leurs parents font trop confiance à l’école pour se plaindre. Ils reçoivent une éducation médiocre de la part d’enseignants incompétents que la machine n’a ni le temps d’évaluer ni les moyens de sanctionner.

Vivement l’intervention du ministre à Bedford.

On craint déjà que trois autres écoles de Montréal ne soient dans le même pétrin. Parions qu’elles ne sont pas les seules.

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