Le retour à la normale est extrêmement difficile pour les aînés dont les résidences ont été inondées lors du passage de la tempête Debby.
• À lire aussi: Inondations post-Debby: un groupement d’assurance moins impacté que prévu
Ces derniers, qui doivent essayer de rebâtir le travail de toute une vie, estiment manquer d’aide et de ressources pour passer à travers de cette épreuve.
«Ce qu’on entendait, c’était d’aller chercher des amis, mais ils ont le même âge que nous, dit Francine Poitras, une sinistrée de Laval. Les frères, les sœurs, ils sont tous placés en RPA».
Paul Pelletier, qui a subi une opération au cœur, a dû arracher les planchers et une partie des murs de son sous-sol tout seul. Il craint que la situation affecte son état de santé.
«J’ai tout fait ça. Ça s’est fait tranquillement, pas vite. J’en ai fait un petit peu chaque soir. Même le samedi et le dimanche», confie-t-il, ému.
Ces histoires forcent l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées à réclamer plus de ressources de la part du gouvernement.
Le groupe demande que des agents viennent sur le terrain pour rencontrer les aînés afin de les outiller dans leurs démarches.
«Présentement, c’est les parents pauvres. Ce sont les gens qui ont été le plus impactés, et ce sont les gens qui ont le moins de moyens pour réagir à ça. Là, ils ont besoin d’aide», plaide Pierre Lynch, le porte-parole de l’AQDR.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus