Polycor ferme des usines à Portneuf et en Estrie pour regrouper ses activités dans une autre

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L’extracteur de pierres naturelles Polycor met la clé dans la porte de deux usines à Portneuf et en Estrie pour regrouper ses activités sur son site de Saint-Sébastien-de-Frontenac, deux ans après avoir reçu près de 100 millions $ de la part d’Investissement Québec.

Polycor prévoit mettre fin à ses activités à Rivière-à-Pierre et à Ogden à la mi-décembre afin de «consolider» les activités manufacturières de ces sites vers les installations de Saint-Sébastien-de-Frontenac, dans les Cantons-de-l’Est, où une trentaine d’emplois seront créés.

Polycor ferme des usines à Portneuf et en Estrie pour regrouper ses activités dans une autre

L'usine de Polycor, située à Rivière-à-Pierre, va fermer ses portes. Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Dans un communiqué de presse, l’entreprise s’est toutefois «engagée à offrir aux employés touchés la possibilité de se relocaliser ou de les accompagner à se repositionner sur le marché du travail dans leur propre région».

Pour faire cette transition de ses activités, Polycor investira 11,7 millions $ dans son usine de Saint-Sébastien-de-Frontenac. L’entreprise a annoncé en même temps un investissement de 8,9 millions $ dans une usine en Indiana.

Au moment d’écrire ces lignes, Polycor n’avait pas répondu à la demande d’entrevue du Journal ni précisé combien d’emplois seront perdus avec la fermeture de ses deux usines.

Financé par de l’argent public... pour protéger des emplois

Or, le gouvernement québécois a mis des sommes considérables, près de 100 millions $, dans Polycor, en mai 2022. Le ministre de l’Économie de l’époque, Pierre Fitzgibbon, avait alors défendu la transaction en disant que l’investissement permettrait de sécuriser des emplois.

«Avec ça, on sécurise et on solidifie un siège social au Québec. On maintient 350 emplois et on appuie une entreprise qui veut s’automatiser et conquérir de nouveaux marchés», avait dit M. Fitzgibbon lors de l’annonce.

Rappelons que l’investissement de Québec comprenait une prise de participation de 60 millions $ sous forme d’actions privilégiées, ainsi qu’une prise de participation de 38 millions $ en action ordinaire.

Cette entente avait fait en sorte que Polycor soit détenu à environ 20% par des intérêts québécois.

La saga Polycor

À l’époque, l’investissement public dans Polycor s’était attiré de nombreuses critiques en raison de la proximité entre Pierre Fitzgibbon et un lobbyiste de l’entreprise, Luc Laperrière, un ami de longue date de l’ex-ministre de l’Économie.

M. Fitzgibbon avait même dû quitter ses fonctions de ministre en juin 2021 après un rapport de la commissaire à l’éthique au sujet d’une rencontre qu’il avait eue avec les représentants de Polycor et M. Laperrière.

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