Pablo Rodriguez: entre loyauté et ambitions, le flou qui dérange Trudeau

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Justin Trudeau rassemble ses ministres pour une retraite présessionnelle afin de se préparer à un automne politique chargé.

Toutefois, un malaise se profile à l’horizon: Pablo Rodriguez, lieutenant politique de Trudeau au Québec et ministre des Transports, sera présent autour de la table alors que des murmures concernant une potentielle campagne au leadership du Parti libéral du Québec (PLQ) commencent à prendre forme.

Situation intenable

Le flou entretenu par Rodriguez à ce sujet pourrait être perçu comme une source de frustration au sein du Bureau du premier ministre Trudeau. À un moment où les sondages sont défavorables, où une élection partielle cruciale à LaSalle–Émard–Verdun est en jeu, et où la crise ferroviaire, bien qu’étant principalement un conflit de travail, menace une infrastructure stratégique sous sa responsabilité, Rodriguez semble avoir l’esprit ailleurs.

Il est intéressant de rappeler que lorsqu’Eric Lefebvre a informé François Legault de son intention de briguer un siège au fédéral sous la bannière conservatrice, le premier ministre du Québec lui a demandé de quitter immédiatement le conseil des ministres, puis même le caucus de la CAQ, le forçant ainsi à siéger comme indépendant.

Deux poids, deux mesures

En comparaison, Rodriguez, qui a probablement eu une conversation similaire avec son propre patron, continue de siéger non seulement au conseil des ministres, mais aussi au sein du caucus, créant une situation de plus en plus intenable. Ses collègues ministres pourraient voir dans son départ éventuel un abandon en période de turbulences, tandis que d’autres députés espèrent que cette vacance leur ouvre la porte à des responsabilités ministérielles.

Un pari risqué

Bref, il est temps pour Rodriguez de clarifier ses intentions. Beaucoup souhaitent qu’il prenne une décision et qu’il annonce clairement ses couleurs. Il est évident que son avenir au sein du Parti libéral du Canada (PLC) est limité, et peut-être attend-il l’issue de l’élection partielle pour se positionner. Toutefois, ce pari est risqué: une victoire libérale dans LaSalle–Émard–Verdun serait considérée comme une formalité dans cette circonscription traditionnellement libérale.

Mais en cas de défaite, particulièrement après le désastre de Toronto–St. Paul’s, il pourrait en être tenu responsable, ce qui entacherait son arrivée à la tête du PLQ.

Qui voudrait d’un chef ayant perdu une circonscription québécoise aussi sûre?

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