Nos universités refuseront la désintoxication anti-EDI

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J’en parlais l’autre jour avec Richard Martineau sur les ondes du 99,5 FM.

Vous connaissez le Jack Daniel’s, le whisky américain à la célèbre étiquette noire.

Un petit verre de Jack, deux même, en regardant le football de la NFL, surtout mes Steelers, c’est un de mes plaisirs pas du tout coupables, un mini-séjour dans une oasis de masculinité assumée et sereine.

Par les temps qui courent, c’est particulièrement capiteux et délectable.

Fini

La fameuse distillerie du Tennessee vient d’annoncer qu’elle mettait fin à ses politiques EDI (équité, diversité et inclusion).

Ce sont ces politiques, dont je vous ai souvent parlé, qui conditionnent les embauches, les promotions, les primes, etc., à la couleur de peau ou au sexe, et qui impliquent systématiquement des «formations» pour dire aux employés comment ils devront dorénavant penser.

Des tas d’études établissent que ces politiques ne fonctionnent pas et sont même contre-productives, semant la méfiance et le ressentiment, allant parfois jusqu’à alimenter ce qu’elles prétendent combattre.

Évidemment, la maison-mère de Jack Daniel’s n’a pas reculé pour les beaux yeux de la princesse, mais parce que des activistes ont menacé de boycotter la marque.

Jack D a compris où était son intérêt. Capitalism rules, baby!

Harley-Davidson a aussi envoyé ses politiques EDI à la déchiqueteuse, de même que John Deere, Tractor Supply, Ford, Lowe’s, et d’autres.

Les petites entreprises, elles, n’ont jamais eu les moyens de ces fumisteries.

L’industrie des militants antiracistes devenus consultants en EDI prépare son deuil. Le printemps fut bref.

Même Hollywood, la Mecque de la rectitude politique, semble se diriger vers une prudente cure de désintoxication.

Après les déboires financiers de Disney, attribués par plusieurs à son wokisme excessif, le milieu commença à chuchoter: «If you go woke, you go broke».

Bref, la grande entreprise privée se détourne des politiques EDI parce qu’elles lui font perdre de l’argent.

Les universités américaines reculent aussi depuis que la Cour suprême a jugé inconstitutionnelle la «discrimination positive».

Logiquement, le nombre d’étudiants américains d’origine asiatique, les plus pénalisés par la discrimination au profit des Afro-Américains et des Latinos, devrait repartir à la hausse.

Poilievre

Je prédis malheureusement que les universités canadiennes seront parmi les dernières institutions en Occident à abandonner ces politiques, à entrer en cure de désintoxication.

Le milieu universitaire canadien est, idéologiquement parlant, tricoté plus serré que le milieu universitaire américain.

Les voix dissidentes craignent plus de s’exprimer, de peur de se retrouver sur une liste noire.

Il est plus difficile ici de quitter une institution pour rebondir ailleurs. Le milieu est plus petit, moins diversifié.

Une autre raison est que le financement du secteur privé, susceptible de faire pression pour mettre fin à ces politiques, joue un moins grand rôle ici qu’aux États-Unis.

Je serais évidemment ravi de me tromper.

Espérons au moins qu’un gouvernement Poilievre mettra fin à la discrimination raciale introduite par le gouvernement Trudeau dans l’attribution des bourses et des embauches de professeurs liées à des chaires de recherche.

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