L’administration de Montréal demande aux citoyens et aux citoyennes de collaborer à une meilleure gestion des déchets pour que la ville soit plus propre.
Je suis Montréalaise, et cet hiver et même cet automne, les déchets abandonnés dans les rues ont fait partie du paysage. De quoi ternir le sentiment de féérie qui accompagne habituellement l’arrivée de la neige dans la métropole.
La fonte de la neige et les festivités du temps des Fêtes en ville en ont rajouté.
Mieux à Québec qu’à Montréal
Cela fait 10 ans que j’habite à Montréal, et je n’ai jamais trouvé la ville aussi sale que dans les derniers mois.
Des secteurs comme le quartier Hochelaga-Maisonneuve collectent maintenant les déchets seulement aux semaines, et ça paraît!
Je les ai ces vus, ces déchets qui restent entassés en bordure des rues. Il devient même parfois ardu de circuler parmi ces détritus étalés par des animaux sur le trottoir.
La Ville de Québec collecte les déchets à la même fréquence, et pour y être allée souvent cette année, je n’ai pas eu la même impression de malpropreté. Au contraire.
Serait-ce parce que les gens de Québec sont meilleurs pour gérer leurs déchets?
Compter sur l’effort des citoyens
Si l’on ne veut pas que Montréal soit reconnue à la blague comme étant un dépotoir, il est nécessaire qu’elle retrouve une certaine propreté. Mais pour y arriver, on ne peut pas compter seulement sur le bon vouloir des citoyens et des citoyennes.
Peu importe la fréquence de collecte, je crois que la Ville de Montréal doit mettre en œuvre des solutions d’appoints plus efficaces pour que les déchets mal gérés soient retirés des rues le plus rapidement possible, sans exception.
Quand c’est rendu que des citoyens et des citoyennes doivent enjamber des déchets quotidiennement dans leur quartier, je considère que la Ville ne fait pas son boulot.