Martin St-Louis s’applique à calmer le jeu en ce qui a trait à l’utilisation de ses gardiens. Mais les temps changent chez le Canadien. L’équipe connaît un début de saison fulgurant. Et, comme le ferait tout entraîneur dans ces circonstances, St-Louis dirige de façon à maintenir la cadence et à accumuler les victoires.
Les points amassés en octobre ont la même valeur que ceux récoltés en avril. La tendance indique que la course aux trois premiers rangs est grande ouverte dans la division Atlantique.
St-Louis n’a pas de temps à perdre.
L’avenir, c’est maintenant.
Pour le moment, Jakub Dobes est l’homme de la situation devant le filet. St-Louis en a fait son gardien partant dans trois des quatre matchs du Tricolore lors de son périple dans l’ouest.
Résultat: trois victoires, dont deux en prolongation.
Au total pour la saison, le grand gardien tchèque revendique une fiche parfaite de six triomphes en autant de départs. Sa moyenne de buts accordés est inférieure à deux par match (1,97) et son taux d’efficacité s’élève à ,930.
St-Louis serait fou de s’en passer et Samuel Montembeault le comprend très bien.
Parti de loin
Cela dit, il ne faut pas tomber à bras raccourcis sur le gardien de Bécancour. Il est le premier à reconnaître que son début de saison ne correspond pas aux attentes. Mais il n’en est pas à sa première tempête.
L’homme ne l’a pas eu facile à ses premières saisons dans la Ligue nationale. Il lui a fallu faire des séjours dans la Ligue américaine à ses quatre premières saisons professionnelles. Il a joué les deuxièmes violons pendant une portion de chacune des deux saisons qu’il a été appelé à jouer avec les Panthers de la Floride. Mais il n’a pas lâché.
Montembeault a saisi la chance que le Canadien lui a donnée. Les choses ont été difficiles à sa première saison, mais c’était lors de la saison qui a mené au grand ménage du septième étage du Centre Bell.
Il s’est amélioré les deux saisons suivantes, puis, l’an dernier, il a réalisé des sommets personnels en matière de matchs joués (62) et de victoires (31).
Montembeault célèbre ses 28 ans aujourd’hui. C’est un bel âge pour un joueur de hockey, particulièrement pour un gardien dont l’évolution se fait plus lentement. Montembeault ne peut pas avoir perdu tous ses moyens.
Il traverse une période que vivent bien des athlètes au cours de leur carrière. Sa confiance est ébranlée. Il lui suffirait probablement de livrer une grande performance pour retrouver ses moyens.
Du travail pour deux
Dobes pourrait connaître une période creuse, lui aussi. On ne le lui souhaite pas, mais une saison de hockey, c’est un marathon, on le sait.
Mais que dis-je?
En cette saison olympique, c’est un triathlon!
Le Canadien a disputé 11 matchs en 21 jours en octobre et c’est un agenda de 46 rencontres en 95 jours qui l’attend à compter de samedi jusqu’à la pause pour les Jeux de Milan-Cortina.
Cette séquence sera ponctuée de quatre séries de deux matchs en deux jours et de cinq séries de trois rencontres en quatre jours.
Il y aura donc du travail pour deux gardiens et ce sera à Montembeault d’être solide. Il en est capable.
À propos de solidité, Cole Caufield pourrait marquer 67 buts en continuant à marquer au même rythme. Ce serait renversant qu’il en arrive à ce chiffre.
Or, tout le monde se demande: jusqu’où ira-t-il?
Avant de penser à une récolte de 50 buts, commençons par 40, ce qui serait déjà très bien.
En passant, Sidney Crosby, que certains de mes confrères rêvent de voir dans l’uniforme du CH, est parti pour marquer 57 buts. Il n’atteindra fort probablement pas ce chiffre, mais il n’est pas sorti de Pittsburgh non plus.
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2 days ago
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