Manifestation pro-Palestine : Accusée d’avoir harcelé le ministre Marc Miller

1 week ago 10

Une militante pro-Palestine dont l’enfant est mort à Gaza est accusée d’avoir harcelé le ministre fédéral de l’immigration Marc Miller, mais elle jure avoir seulement exercé sa liberté d’expression et espère voir les accusations tomber.

« Elle a crié qu’il devrait avoir honte de lui, que c’est un tueur d’enfants, des choses du genre, du discours politique. L’accuser revient à criminaliser la liberté d’expression », a affirmé Me Barbara Bedont, au palais de justice de Montréal.

L’avocate de la défense s’exprimait à la suite d’une audience de sa cliente Samar Elkahlout, une femme dont la fille Jana, 7 ans, a été tuée lors de bombardements israéliens dans la bande de Gaza au début de l’année.

Samar Elkahlout

Samar Elkahlout (Alkhdour), dont la fille de 7 ans est morte dans les bombardements israéliens à Gaza, est accusée d'avoir harcelé le ministre de l'immigration Marc Miller. Photo tirée du profil LinkedIn de Samar Alkhdour Photo tirée du profil LinkedIn de Samar Alkhdour

La femme avait préalablement tenté de faire venir son enfant au Canada dans le cadre d’un programme d’urgence, mais le dossier a traîné, jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard. Depuis, l’activiste participe à des manifestations afin de critiquer le Canada pour ses positions dans le conflit Israël-Palestine.

Et c’est après une de celles-ci, survenue jeudi dernier, qu’elle a été arrêtée et accusée en compagnie de deux personnes.

Dans sa voiture

Selon Me Bedont, sa cliente qui se fait aussi appeler Samar Alkhdour se trouvait à proximité des bureaux de campagne des libéraux fédéraux dans Verdun, la semaine. À un moment, le ministre Marc Miller serait arrivé sur place, en voiture, et c’est là qu’il aurait été invectivé. Des méfaits auraient été commis sur son véhicule, bien que la défense jure qu’il n’en est rien, et qu’elle a des vidéos pour le prouver.

« Il n’y a pas eu de violence, il y avait une distance d’un mètre entre la voiture et les manifestants », a soutenu Me Bedont.

Quoiqu’il en soit, les deux employés qui accompagnaient le ministre auraient craint pour leur sécurité, au point de porter plainte à la police.

« M. Miller est nommé comme victime, mais il n’a pas porté plainte », a tenu à préciser Me Bedont.

La Couronne a finalement déposé des accusations de harcèlement envers le ministre et ses deux employés. Samar Elkahlout, ainsi que Mohanned Mansour et Wendy Ing ont comparu détenus une première fois hier.

Parler de politique

Le trio aurait pu être libéré sous caution juste après. Le hic, c’est que le procureur voulait imposer une condition les empêchant de faire référence au ministre durant toute la durée des procédures.

Les trois accusés avaient refusé en soulignant leur droit de critiquer les politiques canadiennes, si bien qu’ils ont passé une nuit en détention, en attendant qu’un juge tranche sur ces conditions.

La Couronne a toutefois changé sa position ce mardi, en retirant les éléments qui empêcheraient le trio de manifester. Les accusés ont accepté, si bien qu’ils seront remis en liberté d’ici à leur procès. Mais les accusés espèrent que le dossier se termine beaucoup plus tôt.

« On a fourni de la preuve [aux procureurs], on espère que les procureurs vont bien examiner le dossier, et qu’ils vont constater l’absence de preuve ici », a conclu Me Bedont.

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