Le combat de Geneviève Everell contre un cancer du sein a changé sa façon de voir la vie: «Je vais maintenant faire attention au gros stress»

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Après avoir subi des traitements de chimiothérapie «très invasifs» et une opération pour traiter un cancer du sein quelques jours après avoir accouché, l’entrepreneure à succès Geneviève Everell se relève de cette épreuve difficile, qui a notamment changé sa façon de «gérer le stress».

La propriétaire de l’entreprise Sushi à la maison, qui a soufflé 38 bougies la semaine dernière, admet que la maladie lui a fait prendre un pas de recul sur plusieurs aspects de sa vie.

L’entrepreneure veut désormais faire attention aux situations stressantes, qui lui donnent des «boules dans l’estomac».

«Je ne veux plus tout prendre le stress ou acheter la paix, maintenant, j’aime mieux nommer les choses», lors d’un entretien avec Le Journal.

Geneviève Everell concède voir la vie différemment depuis le diagnostic de cancer du sein qui est tombé en janvier dernier.

Tout au long de cette épreuve, Geneviève Everell a tenu à la raconter dans les moindres détails, en livrant ses appréhensions, ses peurs et ses constats notamment lors de ses six traitements de chimiothérapie, en diffusant des vidéos qu’elle a appelés «Cher journal», sur ses réseaux sociaux. Elle y abordait entre autres ses nombreux effets secondaires et les moyens qu’elle utilisait pour les amoindrir. Ben Pelosse / JdeM

C’est à l’hiver dernier, le 13 janvier plus précisément, alors qu’elle était enceinte de 34 semaines, que la vie de Geneviève Everell a complètement basculé.

Revenant d’un voyage avec son amoureux, elle constate une «bosse» dans l'un de ses seins.

Elle en discute alors avec sa médecin, lors de son suivi de grossesse. «J’étais en train d’oublier de lui en parler tellement ça ne me stressait pas. Mais, quand elle m’a auscultée, j’ai vu son regard et là, je savais», relate-t-elle.

Diagnostic

Sans rien dire, sa médecin l’envoie alors passer une échographie. Puis, le terrible diagnostic qu’elle appréhendait lui est confirmé.

«Au début, j’ai eu peur de mourir [...]. J’avais peur de ne pas voir mes enfants grandir. Je disais à mon chum: tu vas le dire à ma fille, hein, qui j’étais, que je l’aimais même si je ne l’ai pas connue? Je demandais à ma meilleure amie de faire des dossiers dans mon ordinateur et de mettre des vidéos de moi pour mon fils», confie-t-elle avec émotion.

Mais, sa prise en charge «à vitesse grand V» par les spécialistes l’a aussitôt mise en confiance.

La mère de famille a ainsi dû donner naissance par césarienne à la petite Millie-Love de façon précipitée le 15 février. Quatre jours plus tard, elle quittait le cocon familial pour entamer une batterie de tests et ses traitements de chimiothérapie.

«Je me suis rapidement mise en mode “je m’en vais à la guerre”», admet-elle, ajoutant avoir bénéficié d’un précieux soutien de ses proches.

Selon elle, être malade est un «travail d’équipe». «Je vais être reconnaissante toute ma vie pour cette aide que j’ai reçue, jusqu’à tant que je parte, mais ben, ben vieille», lance-t-elle en riant.

Geneviève Everell concède voir la vie différemment depuis le diagnostic de cancer du sein qui est tombé en janvier dernier.

« Il y a des fois où je m’effondrais en pleurs quand j’avais des effets secondaires majeurs, dont celui du goût, où j’avais l’impression d’avaler du papier sablé mouillé », se remémore la propriétaire de Sushis à la maison, pour qui la nourriture est « toute sa vie ». Ben Pelosse / JdeM

Opération majeure

Le 5 août dernier, elle a aussi subi une mastectomie complète d’un sein, une opération majeure, qui a duré plus de huit heures.

Les chirurgiens et spécialistes le lui ont ensuite «reconstruit» à l’aide de tissus et de peau provenant de son ventre. Le résultat de ce type de chirurgie esthétique par lambeau, appelée DIEP, est «incroyable», confie Geneviève.

«Ils ont pris une partie de mon ventre où l’on voyait mes vergetures liées à mes grossesses. J’ai donc encore la trace de mes bébés, mais sur mon sein, proche de mon cœur [...], tout est magnifique», confie-t-elle.

Ayant grandi dans le quartier Limoilou de Québec, auprès d’une mère toxicomane et d'un père alcoolique, la femme d’affaires prolifique se savait résiliente, mais elle admet être fière de la façon dont elle a «géré» cette pénible épreuve.

Geneviève Everell concède voir la vie différemment depuis le diagnostic de cancer du sein qui est tombé en janvier dernier.

«Autant que j’ai éclaté en sanglots la première fois que je suis rentrée à l’hôpital, autant que là, j’y vais et ça me sécurise », dit Geneviève Everell, qui débutera des traitements de radiothérapie à l'automne. Ben Pelosse / JdeM

La mère de famille devra maintenant effectuer des traitements de radiothérapie en octobre.

La maladie ne la ralentit pas dans ses projets

  • Elle continue d’exploiter huit comptoirs Sushi à la maison à travers la province
  • Son entreprise emploie 25 «miss sushi» qui se déplacent pour des soirées Sushi à la maison au Québec
  • Elle lancera son 13e livre en octobre
  • D’autres produits dérivés de Sushi à la maison seront disponibles dans les épiceries cet automne.
  • Le documentaire Maman est malade, qui raconte son combat contre le cancer, sera diffusé cet automne sur ICI Tout.tv EXTRA.

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