La vérité sort de la bouche de mes enfants!

Une mère, deux ados et un bilan sur leur vision de la cuisine. Ça m’a permis de réaliser qu’on réussit plus qu’on pense comme parent et ça fait chaud au cœur de voir nos enfants prendre leur envol doucement... mais pas trop vite svp.

Simone

Dans notre cuisine, ma fille Simone a ses rituels. «Ce que j’aime, c’est la liberté de choisir mes recettes et de prendre mon temps avec les ingrédients que j’aime», me dit-elle. Pas de précipitation ici: la patience est reine. Ses fameuses marinades, ses créations symbolisent cette approche zen où chaque geste compte. Oubliez les micro-ondes dans cette cuisine.

Manger, c’est tellement bon!

«Qu’est-ce que tu préfères à table?», je demande. «Manger, c’est tellement bon!» Mais avec la sagesse de ses 15 ans, elle ajoute: «Manger des choses que j’aime, c’est encore mieux.» Pour Simone, chaque bouchée est une fête. Elle ne mâche pas ses mots: «Tu ne manges pas des choses que tu n’aimes pas, point.» Simple mais puissant chez ma fille!

Le plaisir de cuisiner

Pour elle, cuisiner, ce n’est pas seulement déguster un bon plat. «Mélanger des trucs, couper des légumes, faire des sauces, c’est ça qui est le fun», dit-elle avec enthousiasme. Elle parle souvent de cette vibe en cuisine, un moment de détente où les légumes se coupent nets, et où tout est meilleur quand c’est bien exécuté. Si elle est la reine des marinades, elle a aussi une passion pour les salades. «J’adore faire des salades, toujours bien assaisonnées.» Ici, pas de simples feuilles jetées dans un bol: chaque salade est montée comme une belle œuvre. Rien n’est laissé au hasard: texture, couleur, assaisonnement. Elle en fait tous les jours.

Organisation ultime

Son rêve plus tard? Une cuisine ultra organisée, avec un frigo parfaitement esthétique. «Mes ustensiles seront beige et noir, et mon frigo? Esthétique!» Une Martha Stewart version génération Z! Et elle est claire: pas de sauces et petits pots inutiles qui traînent. Tout doit avoir une utilisation pertinente. Avec cette philosophie, Simone se voit transmettre ses savoirs. «Je vais apprendre à mes enfants toutes les bases.» Son amour pour la cuisine et ses recettes vont peut-être traverser les générations de la famille. Ça m’émeut d’y penser.

La cuisine freestyle d’Henri

Mon fils Henri, 18 ans, a une approche complètement différente. C’est un artiste, un jazzman du air fryer. «Cuisiner, c’est pas juste faire de la bouffe, c’est partager, créer et transmettre», dit-il en montant le plus grand snack possible avec la dextérité d’un pro. À ses yeux, la cuisine est un art de vivre.

L’impro, son truc

Pour Henri, cuisiner, c’est comme jouer du jazz: un peu d’impro et beaucoup d’émotions. «J’aime bien prendre ce qu’on a sous la main et en faire un truc savoureux.» Il jongle avec les ingrédients et ajoute toujours sa touche personnelle. Pas de recettes suivies à la lettre, mais une exploration de saveurs. Improvisation? Check. Savoir-faire? Check.

Cuisiner, c’est la famille

Depuis qu’il est tout petit, Henri a toujours été dans la cuisine, à observer, à goûter, à aider. «Ce que je préfère, c’est cuisiner avec toi et Simone tous les jours en revenant de l’école. On met de la musique, on rigole, et ça sent bon dans toute la maison.» Pour lui, la cuisine est une activité collective, pas du tout une corvée. Il se voit déjà plus tard, dans sa propre maison, à recréer cette ambiance chaleureuse.

Le futur en cuisine

Henri, tout comme sa sœur, se voit transmettre l’art de cuisiner. «C’est important de savoir cuisiner, ça crée des liens et c’est super pour la santé pas juste physique.» Et moi, je me vois (pas trop vite, dit maman poule) aller souper chez l’un avec une cuisine improvisée ou chez l’autre avec une cuisine hyper organisée. Je catinerais avec leurs bébés en les regardant aller et manger un bon repas dans leur terrain de jeu respectif. Je ne suis pas peu fière de mes petits futés.