La «meilleure» guédille au homard: un casse-croûte gaspésien tape dans l’œil du «New York Times»

Un couple de Cap-des-Rosiers, à la pointe de la Gaspésie, a eu toute une surprise en voyant débarquer dans sa cantine un journaliste du New York Times qui se penchait sur la gastronomie des casse-croûtes québécois du bas du fleuve.

«C’est mon employé qui avait répondu au journaliste. Moi je lui ai dit: “Ça ne se peut pas, c’est une arnaque, tu n’aurais pas dû donner les informations”. Puis le lendemain, le monsieur est venu manger à notre restaurant», a raconté Mélanie Grandmont.

Cette dernière est propriétaire du casse-croûte La Mollière avec son mari Pascal Noël, qui propose la nourriture traditionnelle des cantines, allant des guédilles au homard, des clubs sandwichs, à la poutine aux crevettes qui a sa recette de sauce secrète.

«La photographe a dit que [la guédille au homard] était la meilleure qu’elle avait mangée de sa vie. On lui fait confiance», a lâché la propriétaire, le sourire aux lèvres.

Le couple a acheté les lieux lors de sa lune de miel en 2011. Habitué de se rendre à ce qui était autrefois un bar laitier, il s’est retrouvé devant un panneau «à vendre».

«Sur un coup de tête, on a décidé qu’on l’achetait et l’aventure a commencé là», a expliqué Pascal Noël en entrevue à la matinale de Mario Dumont à QUB, vendredi.

Depuis, leur casse-croûte s’est transformé en aventure familiale avec leurs trois enfants, dont les deux plus jeunes veulent déjà prendre la relève.

«Tous nos plats sont toujours servis pareil, chaque client doit avoir la même expérience. Puis, si vous prenez 12 clubs sandwichs pour 12 personnes servies en même temps, ils vont tous être identiques», a certifié M^me Grandmont.

Pour Pascal Noël, la vue de son casse-croûte au bord de la mer est digne d’une «carte postale». «Je pense que ça agrémente le goût de ce que les gens mangent chez nous», a-t-il lancé.