Johnny Gaudreau: cauchemar au réveil

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C’est un véritable coup dans le ventre. D’apprendre à son réveil le matin que Johnny Gaudreau est décédé avec son frère Matthew dans un accident de vélo est tout simplement incompréhensible. Et cette incompréhension et ce choc, c’est tout le monde de la LNH qui les a ressentis, sans exception. 

Johnny Gaudreau était unique en son genre sur la glace et aussi à l’extérieur de la patinoire. Son talent, on le connaît tous. Il avait des mains à faire rêver et une vision périphérique digne des grands joueurs de l’histoire de la LNH. Mais ce que je retiens le plus de lui, c’est sa simplicité.

Ce que les gens connaissaient moins, c’est le genre de personne qu’il était à l’extérieur de la patinoire. Lorsque vous le croisiez dans des événements de la LNH ou lors d’un match qu’il disputait en soirée, la dernière chose qu’il voulait projeter, c’est qu’il était différent de la personne qui était devant lui. Malgré la gloire et les millions, il est demeuré la même personne, soit très humble dans sa façon de répondre aux questions, de se comporter et dans la façon dont il s’habillait. Il ne tentait pas d’impressionner personne. Le seul endroit où il était complètement différent, c’était sur une patinoire. C’est à cet endroit qu’il voulait être électrisant, qu’il voulait être reconnu pour un des meilleurs joueurs de sa génération.

UN HOMME DE FAMILLE 

Je me souviens aussi de voir Johnny Gaudreau rongé par la possibilité de quitter les Flames, lui qui voulait se rapprocher de sa famille qui est au New Jersey. Son père Guy avait eu un malaise cardiaque en 2018 et cet incident a été un fait marquant. Il était évident que lorsque Johnny devenait joueur autonome sans compensation en 2022, il allait quitter Calgary.

Le père de Johnny, Guy Gaudreau, a eu un impact important sur son fils. Guy est né au Vermont, près de la frontière québécoise à Memphrémagog en Estrie. Le hockey étant la passion de la famille (Guy a évolué à Norwich au niveau collégial), il a tout fait pour permettre à ses fils de connaître du succès dans ce sport. Reste que malgré les succès, la famille Gaudreau voulait surtout que leurs enfants gardent les deux pieds sur terre.

Je me souviens qu’en février 2016, Bob Hartley, qui était entraîneur-chef des Flames à l’époque, avait laissé de côté Johnny Gaudreau et Sean Monahan pour un match, eux qui étaient arrivés en retard la veille pour un entraînement. Lors d’un voyage organisé par les Flames avec les pères des joueurs quelques jours plus tard, Guy Gaudreau avait affirmé, aux membres des médias qui l’interrogeaient, qu’il était déçu de l’attitude de son fils et qu’il comprenait parfaitement la décision de Bob Hartley, tout en soulignant qu’il avait eu une longue discussion avec Johnny.

Pas besoin de vous dire que c’est la dernière fois que le quatrième choix de l’encan de 2011 s’est comporté de cette façon.

Mais pour vous prouver jusqu’à quel point Johnny Gaudreau était une bonne personne, la dernière chose qu’il aurait voulu faire, c’est de blâmer son entraîneur. La preuve, Bob Hartley a un camp de hockey à York en Pennsylvanie chaque été où il invite des joueurs qu’il a eus sous ses ordres. Johnny Gaudreau y est allé trois fois pour rencontrer les jeunes qui rêvaient un jour d’atteindre la LNH.

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