Jagmeet Singh ne veut pas dire s’il est l’une des cibles du gouvernement indien

2 days ago 12

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, refuse de dire s’il est l’une des cibles que les autorités indiennes au Canada avaient à l’œil. Il demande cependant des «sanctions sévères» contre les diplomates indiens et la mise sur pied urgente d’un comité. 

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«Ce n’est pas à propos de moi, c’est à propos de la sécurité des gens à travers le pays. Je prends au sérieux cette menace, et c’est une menace sur la sécurité des Canadiens», s’est-il entêté à dire aux journalistes mardi.

M. Singh réagissait aux révélations de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dévoilées mardi, et à la tempête diplomatique subséquente entre le Canada et l’Inde.

Lundi, le corps policier a annoncé avoir amassé des preuves démontrant que des représentants du gouvernement indien au Canada auraient collaboré avec le crime organisé pour mener des opérations criminelles violentes ciblant des individus liés au mouvement d’indépendance du Pendjab.

Ces opérations comprendraient des meurtres, de l’extorsion, du harcèlement, des menaces et de la coercition.

En conséquence de ces révélations, le Canada et l’Inde ont expulsé chacun six diplomates, fragilisant la relation entre les deux pays comme jamais auparavant.

M. Singh, l’une des personnalités sikhes les plus visibles au Canada, a reçu un breffage du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) lundi.

Il a exigé une réunion d’urgence du comité de la sécurité publique et a réclamé d’imposer des «sanctions sévères» contre les diplomates indiens cités dans les enquêtes policières. Il a également demandé d’interdire le RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh), une organisation paramilitaire d’extrême droite prohindoue.

Malgré l’insistance des journalistes, le chef néo-démocrate n’a pas voulu dire s’il était une des cibles potentielles du gouvernement indien, ou s’il se sentait en sécurité.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a fait état de révélations «extrêmement préoccupantes» et déclaré que le Canada était devenu «un terrain de jeu pour ces activités».

Dans la même veine, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, juge que le renvoi des diplomates indiens étaient la bonne chose à faire. Il a salué le fait que le gouvernement «semble enfin prendre la mesure du problème».

«Nous voyons aujourd’hui à quel point des acteurs étrangers agissent avec impunité au Canada, conséquence néfaste de l’inaction des gouvernements successifs, conservateurs et libéraux, qui fermaient les yeux pour d’hypothétiques considérations commerciales ou partisanes et électorales», a constaté M. Blanchet.

Dans une entrevue à Radio-Canada mardi, le commissaire de la GRC, Mike Duheme, a appelé la communauté sikhe au Canada à lui fournir toute information en lien avec ses enquêtes.

Un de ces militants sikhs les plus connus, Hardeep Singh Nijjar, a été tué à l’été 2023 par deux individus dans un stationnement de Surrey, en banlieue de Vancouver. Le dossier est aujourd’hui devant les tribunaux.

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