Ingérences chinoises: l’homme (ou la femme) de Pékin à Ottawa

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L’ancien ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, a plaidé l’ignorance vendredi devant la juge Hogue qui enquête sur l’ingérence étrangère. Il ne savait pas pourquoi il a fallu 54 jours pour que lui parvienne une demande du SCRS de l’autoriser à surveiller Michael Chan, un libéral influent soupçonné d’entretenir des intelligences avec la Chine. Normalement, ça se fait en 4 à 10 jours.

Ce n’est qu’en lisant le Globe and Mail alors qu’il n’était plus à la Sécurité publique que Blair, maintenant ministre de la Défense, a appris que Pékin avait mené une opération d’influence à l’aide de Chan contre le porte-parole conservateur en matière d’affaires étrangères, Michael Chong, très critique du régime chinois.

Surprise! Le mandat de surveillance était retenu par la chef de cabinet de Blair, Zita Astravas, ex-conseillère principale de Justin Trudeau. Elle s’est même inquiétée auprès du SCRS des conversations de Chan que le service pourrait intercepter. De toute évidence, elle craignait que des propos incriminants de certains libéraux hauts placés soient captés.

Ingérences chinoises «normales»

Le témoignage de Blair démontre encore plus explicitement l’incapacité du gouvernement Trudeau à accepter des renseignements sur l’ingérence chinoise et son refus obstiné d’intervenir malgré les avis du SCRS. Dans cette affaire, Trudeau et son entourage se sont comportés comme des agents d’influence chinois. Il n’y a là rien de nouveau.

L’organe chargé de surveiller les services de renseignement canadiens (SCRS, CST et GRC) au nom du Parlement a rendu publique il y a quelques mois une analyse qui démontre que le bureau du premier ministre estimait que ce que rapportait le SCRS n’était que des «activités diplomatiques normales» de la Chine.

Il a fallu qu’un courageux agent du SCRS décide de «fuiter» au Globe and Mail des documents pour obliger Justin à agir. Des documents du SCRS obtenus par le Globe and Mail indiquaient que Pékin avait financé au moins 11 candidats aux élections de 2019.

Depuis, Trudeau tente d’occulter l’affaire. Il a d’abord nommé son ami, l’ex-gouverneur général David Johnston, «rapporteur spécial», pour enquêter sur l’ingérence chinoise. Marié à une Chinoise et ayant deux filles qui ont fait leurs études en Chine, il n’était pas exactement un enquêteur neutre et impartial. La manœuvre a échoué de façon humiliante pour Trudeau. Par vote, les Communes ont forcé Johnson à se retirer.

Avec l’assentiment du Parlement, Trudeau a ensuite nommé la juge Marie-Josée Hogue pour enquêter sur l’ingérence étrangère. Son rapport final sera déposé d’ici la fin de l’année.

La Chine de père en fils

L’intérêt de la Chine pour les libéraux et les Trudeau remonte à loin. En 2019, La Presse Canadienne révélait que le SCRS avait détruit son dossier sur Pierre Trudeau en 1989 au lieu de le remettre aux archives nationales.

Le Service de sécurité de la GRC – prédécesseur du SCRS – et le FBI surveillaient les relations de PET avec la Chine communiste. Le FBI considérait Trudeau père comme un sympathisant du régime de Mao. 

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