Ingérence étrangère: le NPD lance une campagne pour forcer la main de Poilievre

8 hours ago 5

Le NPD lance une campagne pour demander à Pierre Poilievre de «mettre le pays avant le parti» en acceptant d’obtenir sa cote de sécurité, afin de voir lesquels des membres de son parti seraient liés à l’ingérence étrangère.

• À lire aussi: Ingérence étrangère: Poilievre doit aller chercher sa cote de sécurité, juge Alain Rayes

• À lire aussi: Commission sur l’ingérence étrangère: Justin Trudeau «a fait un coup très partisan», selon Blanchet

• À lire aussi: Des conservateurs impliqués dans l’ingérence, selon Trudeau

«Dites à Pierre Poilievre de se doter d’une cote de sécurité dès maintenant», peut-on lire dans une page web mise en ligne par le NPD jeudi, où l’on invite les gens à «ajouter» leur nom comme dans le cadre d’une pétition.

«C’est incompréhensible pourquoi monsieur Poilievre ne veut pas savoir ce qui se passe avec toutes les allégations récentes [...]. Je pense que ce qu’il fait, c’est qu’il priorise son parti au lieu de son pays», a ajouté Jagmeet Singh en point de presse jeudi.

De passage à la commission Hogue sur l’ingérence étrangère mercredi, Justin Trudeau a indiqué qu’il avait pris connaissance des noms de «parlementaires» conservateurs prenant part ou à risque d’ingérence étrangère.

Ce faisant, le premier ministre a remis de l’avant la position délicate dans laquelle se trouve Pierre Poilievre, qui refuse de prendre la cote de sécurité qui lui permettrait de prendre connaissance des parlementaires – députés ou sénateurs conservateurs, anciens ou actuels – qui sont en cause.

M. Poilievre a accusé Justin Trudeau de «mentir» et lui a demandé de bien vouloir rendre publique ladite liste de noms cités dans le rapport d’un comité parlementaire spécialement mis sur pied pour enquêter sur l’ingérence étrangère.

Le chef conservateur refuse d’obtenir sa cote de sécurité sous prétexte que cela l’empêcherait de parler de ce problème comme bon lui semble à l’avenir.

Or, cela n’a pas empêché Jagmeet Singh, qui a obtenu sa cote de sécurité et lu le rapport non caviardé, d’affirmer devant les journalistes qu’aucun des membres de son parti n’avait été cité dans le rapport.

En point de presse, M. Singh a insisté sur le sérieux du dossier de l’ingérence étrangère, notamment depuis les révélations selon lesquelles des diplomates indiens auraient travaillé avec des gangs criminels pour s’en prendre à des activistes sikhs sur le territoire canadien.

«Est-ce que ça ressemble à un leader qui prend ça au sérieux? On dirait quelqu’un qui s’en fout», a dit M. Singh à propos de son vis-à-vis conservateur.

*** Disclaimer: This Article is auto-aggregated by a Rss Api Program and has not been created or edited by Bdtype.

(Note: This is an unedited and auto-generated story from Syndicated News Rss Api. News.bdtype.com Staff may not have modified or edited the content body.

Please visit the Source Website that deserves the credit and responsibility for creating this content.)

Watch Live | Source Article