Immigration: le système va péter!

Un filet social, c’est comme un hamac. 

Il est fait pour supporter un poids X.

Passé ce poids, le filet risque de se déchirer.

Déjà que la population du Québec vieillit à la vitesse grand V, appliquant une grosse pression sur le système de santé et les finances publiques.

On va ajouter à ça plus d’immigrants qu’on est capable d’en intégrer?

Et tout va bien se passer?

LE QUÉBEC N’EST PAS QU’UN TERRITOIRE

Il faut être aveugle pour croire que cette arrivée massive (légale et illégale) d’immigrants n’aura aucun impact négatif sur la société québécoise.

Je comprends que derrière chaque immigrant, il y a une histoire.

Que ces immigrants qui se ruent à nos frontières sont des individus, et pas seulement des statistiques.

Mais de la même façon, le Québec n’est pas qu’un simple territoire.

C’est un peuple.

Avec une culture, des valeurs et une langue qui lui sont propres.

Une langue qui est menacée, car minoritaire.

Déjà, on a de la difficulté à la faire aimer, cette langue. Il faut lui donner des béquilles légales pour qu’elle puisse se tenir debout.

Il faut organiser des campagnes de pub pour rappeler aux gens que dans la seule province francophone du pays, c’est en français que ça se passe!

Il faut inscrire «Je me souviens» sur les plaques d’immatriculation de nos autos pour nous rappeler de ne pas oublier d’où nous venons. Comme une personne souffrant d’Alzheimer qui inscrit son nom sur ses vêtements pour se rappeler qui elle est.

Notre vision de la laïcité est attaquée de toutes parts. On manque de logements, de profs, de médecins, le modèle québécois craque de tous bords tous côtés, on n’arrive pas à répondre aux besoins des gens qui sont ici depuis des années, qui paient des taxes et des impôts depuis des décennies...

C’est bien beau, faire preuve de générosité envers ceux qui arrivent, mais peut-on commencer par faire preuve de générosité envers ceux qui sont déjà ici?

«Charité bien ordonnée commence par soi-même», vous connaissez?

UNE SEULE SOLUTION POSSIBLE

«L’immigration incontrôlée et l’intégration ratée peuvent disloquer une nation», disait la politicienne française Valérie Pécresse.

L’économiste québécois Pierre Fortin ne dit pas le contraire: « Si l’expansion accélérée de l’immigration temporaire se poursuit, elle touchera directement les finances publiques, écrivait-il en septembre 2023 dans L’actualité. La persistance d’une immigration temporaire à un niveau aussi élevé qu’en 2022 poserait au gouvernement québécois un défi presque impossible à relever en matière de francisation.

«Oui, l’immigration est essentielle pour enrichir notre culture et notre société. Mais par respect pour nos nouveaux compatriotes, il faut prendre le temps et les ressources nécessaires pour bien les accueillir, bien les intégrer et bâtir avec eux notre nouvelle identité.

«La vertu est dans la modération et l’équilibre.»

Or, elle est où, la modération, maintenant?

Il est où, l’équilibre?

Peut-on poser ces questions sans se faire traiter de tous les noms?

Il n’y a qu’une seule façon pour le Québec de mieux contrôler son immigration: devenir un pays!

Contrôler nos frontières!

Monsieur Legault a démontré que le Québec ne peut rien attendre d’Ottawa.

Le temps est venu de partir.