Hausse de la taxe sur l’immatriculation à Québec: «c’est la goutte qui fait déborder le vase», estime une citoyenne

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La hausse de la taxe sur l’immatriculation exaspère une mère monoparentale de Charlesbourg forcée d’utiliser sa voiture en raison de son emploi. Tannée de payer toujours plus, elle se demande maintenant si elle ne devra pas quitter Québec pour avoir un «semblant de vie».

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«C’est trop. C’est la goutte qui fait déborder le vase. Je n’irai quand même pas faire des soins à domicile en autobus? Je dois me déplacer à Orsainville, Sillery et Loretteville. Ma voiture c’est mon gagne-pain. J’appelle pas ça un incitatif, on nous enfonce le transport en commun dans le fond de la gorge», lance Christine Roussel, une préposée en soins à domicile.

La mère, qui doit occuper deux emplois pour arriver à la fin du mois, se demande où cela arrêtera.

«Déjà que ce n’est pas évident. Je ne voyage pas, je cuisine beaucoup, je fais attention à mes dépenses; même que tout est calculé à la cent près. C’est vraiment anxiogène comme situation parce que là on ne sait pas ce que sera la prochaine augmentation», explique celle qui travaille également comme assistante dans une clinique du dos.

«Ça va s’arrêter où? Est-ce que je dois retourner en Gaspésie pour continuer à vivre? Le pire, c’est que je ne suis pas la seule dans cette situation-là. C’est triste parce qu’autant on avait une belle ville, autant qu’on se dirige vers l’austérité», ajoute-t-elle.

Une claque au visage

Même si la hausse de la taxe sur l’immatriculation de 60$ n’est pas la plus salée, elle a tout de même été reçue comme une claque au visage par cette citoyenne. Mme Roussel demande au maire Bruno Marchand de revenir sur sa décision.

«Est-ce qu’on peut avoir une pause? Je ne sais déjà pas si je pourrai garder ma maison à cause des dernières hausses qu’on nous a annoncées. Je suis restée 15 ans à Beauport dans un appartement. J’ai enfin une maison et je vais tout faire pour la garder. Je n’ai pas envie de devoir expliquer à mon fils qu’on a plus les moyens d’habiter à Québec.»

«Complètement ridicule»

Il n’y a pas que des automobilistes qui s’insurgent contre cette nouvelle hausse. Forcé de prendre l’autobus pour se déplacer en raison de sa condition de santé, Philippe Moussette est d’avis qu’il s’agit d’une solution «complètement ridicule».

«Ce n’est pas aux automobilistes de payer pour la mauvaise gestion du RTC [Réseau de transport de la Capitale]. Le service est affreux. Ça fait plusieurs fois qu’on nous dit que les services seront améliorés et pourtant il est encore plus médiocre qu’avant. Plusieurs chauffeurs sont dangereux, trop de parcours sont annulés, on se fait brasser et j’en passe», raconte-t-il.

«Si je pouvais conduire, c’est certain que je ne l’utiliserais pas et c’est certain qu’avec les nouvelles mesures, les gens ne seront pas plus tentés de l’utiliser. On essaie de forcer les gens à utiliser les services du RTC plutôt que de réellement leur donner des raisons de le faire», a-t-il conclu.

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