Ford fait comme Trump en cherchant à recruter nos médecins

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Ainsi, les médecins mécontents de la loi 2 du gouvernement Legault n’ont qu’à composer le 1-800-Doug-Ford s’ils veulent s’établir en Ontario.

François Legault a eu raison de dénoncer hier après-midi, cet autre coup de communication typique du premier ministre conservateur de la province voisine.

Ford a le don en ces matières, comme on l'a vu avec cette publicité ontarienne contre les droits de douane mettant en vedette l'ancien président Reagan. Pub destinée aux marchés américains et qui a fait rager Donald Trump; il en a pris prétexte pour mettre fin aux négociations commerciales avec le Canada.

La provocation a eu un effet diplomatique nuisible. Il semble que les négociateurs canadiens et américains avaient fait des progrès tels que certains envisageaient la signature d'un accord.

D'autres estiment que le jeu en valait la chandelle puisque le message aurait été vu des millions de fois. Reagan aurait malgré lui, outre-tombe, aidé le Canada, grâce à Ford. Mark Carney semble tétanisé à chaque fois qu'on lui demande de commenter l’affaire.

Legault ne le mérite pas

Il est trop tôt pour conclure que Ford a eu raison avec sa pub Reagan. Je me demande simplement pourquoi Ford sert le même type de médecine trumpienne au Québec. Qu'est-ce que les malades du Québec et le gouvernement Legault ont fait pour mériter cette offensive provocatrice? Se serait-il permis une outrance comparable à l'endroit d'une province anglophone?

Depuis le début de l'année, Ford aime à se prendre pour Capitaine Canada. Il a multiplié les discours où il martèle qu'en cette période difficile, dans le Dominion, tous doivent être unis. 

François Legault, lui, a toujours appuyé Ford. À jouer l’unité canadienne d’une manière presque servile ces derniers mois, promettant sans trop de nuances d’abattre les barrières commerciales. Sur les «publicités Reagan», il n’a formulé aucune critique à son prétendu ami.

Faux ami

Le chef caquiste a toujours voulu être copain-copain avec Ford. En 2018, il lui faisait même une offre sans précédent, pour construire de nouveaux barrages et lignes de transmission d'électricité: créer une nouvelle société d'État dont l'Ontario serait partenaire. Il envisageait même d'embaucher des travailleurs et des fournisseurs ontariens.

Offre que Ford a rejetée d'un revers de la main, contre l'avis d'experts et des partis d'opposition qui y voyaient une occasion d'affaires et une manière d'unir les grandes provinces du Canada. Il a préféré se tourner vers le nucléaire subventionné par Ottawa (donc en partie avec de l'argent des contribuables québécois).

En fin de semaine, Pablo Rodriguez, dans un discours, pourfendait le prétendu nationalisme de fermeture de la CAQ. Il lui opposait un gentil «nationalisme de la main tendue». En matière d'électricité en tout cas, l'Ontario a refusé toutes les mains. (Comme Terre-Neuve le fera peut-être dans quelques mois et le Nouveau-Brunswick en 2010.) On semble refuser de faire affaire avec le Québec. Et maintenant, on cherche ostensiblement à lui piquer ses médecins.

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