Exploitée sexuellement au secondaire: il aurait demandé à ses joueuses de l’appeler Jésus-Christ

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Une ado qui aurait été exploitée sexuellement à l’école secondaire par un ex-entraîneur de basketball a raconté à la cour à quel point elle dépendait de l’accusé, une véritable «figure paternelle», qui aurait même demandé à ses joueuses de l’appeler Jésus-Christ.

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«Ma mère avait du mal à mettre de la nourriture sur la table. Et lui, je le plaçais sur un piédestal. Je n’avais personne d’autre, j’étais dépendante de lui pour survivre», a témoigné la victime alléguée de Daniel Lacasse, ce mercredi au palais de justice de Montréal.

Pour la deuxième journée consécutive, la jeune femme a témoigné au procès de l’ex-responsable du programme de basketball de l’école secondaire Saint-Laurent. Ce dernier, que la plaignante a décrit comme une personne contrôlante et abusive avec ses joueuses, a plaidé non coupable.

Dans son témoignage, la jeune femme a affirmé avoir rencontré Lacasse pour la première fois à 12 ans. Il s’est ensuite tranquillement immiscé dans sa vie et celle de sa mère, en leur offrant du soutien moral et financier.

Et une fois en secondaire 5, Lacasse aurait commencé les abus sexuels, que ce soit chez elle, dans sa voiture, et même dans des locaux scolaires.

Selon la Couronne, les crimes se seraient déroulés de 2010, jusqu’en 2012 alors que la victime alléguée, toujours mineure, était au cégep.

«À partir de là, il me sortait en club, au bar de danseuses, je buvais beaucoup», a-t-elle expliqué en affirmant que les relations sexuelles étaient fréquentes, jusqu’à cinq fois par semaine.

Un «système» érigé par l’accusé

Et il semble même que Lacasse ne se cachait pas du tout.

«Quand ses amis allaient chez lui, il se vantait que je venais faire du ménage», a témoigné la jeune femme.

Parallèlement, Lacasse pouvait se montrer insultant avec elle en public, pouvant crier sur elle à quelques centimètres de son visage. Au cégep, Lacasse se serait également ingéré auprès du personnel enseignant, créant des frictions.

«Je vivais dans un système érigé [par Lacasse]», a expliqué la plaignante qui affirme avoir appris que l’accusé couchait avec d’autres étudiantes.

Rendue à 19 ans, la jeune femme a finalement coupé les liens avec l’abuseur allégué. Ce n’est toutefois qu’en 2020 qu’elle a formellement porté plainte à la police.

«Ma perspective des choses avait changé, alors j’ai communiqué avec les enquêteurs», a-t-elle expliqué.

Le procès, devant le juge Alexandre Dalmau, est prévu pour une durée de sept jours. Lacasse est défendu par Me Eddy Ménard, tandis que Me Jérôme Laflamme officie pour la Couronne.

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