Départ de Pierre Fitzgibbon: Sophie Brochu aura-t-elle eu raison?

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Le départ du ministre Pierre Fitzgibbon n’est pas une surprise. On sentait, de puis plusieurs mois déjà, la lassitude de «Fitz» face au peu d’enthousiasme des Québécois, qui doutent de la pertinence de ses projets et de sa vision.

Certains diront qu’ils ont été mal communiqués. D’autres, qu’ils ont été mal ficelés. Les nombreux retards de la filière batterie n’ont fait qu’aggraver la tension entre un électorat sceptique et ce visionnaire singulier.

Dollarama, prise deux

Un an et demi après avoir poussé Sophie Brochu à la démission, il semble évident que la vision du «Dollarama de l’électricité» préconisée par la CAQ ne fait pas l’unanimité.

Cet étrange «projet de société» qui consiste à offrir au rabais l’électricité à des multinationales étrangères, sur le dos des PME et des consommateurs du Québec, ne passe pas. Aux premiers, on exige la sobriété. Aux seconds, des augmentations massives de tarifs; près de 15% depuis 3 ans.

Malgré les appels à l’aide de la FCEI, la saignée des petites entreprises québécoises semble vouloir se poursuivre. Le tout, afin de pouvoir attirer ici des entreprises énergivores qui pourront profiter de tarifs inégalés sur la planète.

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Un développement sain?

L’approche préconisée par Sophie Brochu était aux antipodes du dumping énergétique. L’ancienne PDG d’Hydro-Québec misait plutôt sur la transition énergétique, l’innovation et la durabilité – des principes auxquels les Québécois adhèrent davantage.

Dans cette vision, la sobriété, l’efficacité et le développement énergétique doivent servir nos propres intérêts nationaux.

Le départ de Pierre Fitzgibbon ne signe pas nécessairement la fin des grands projets de multinationales étrangères. Mais il porte un dur coup aux aspirations de faire d’Hydro-Québec un simple instrument de développement économique.

En ce sens, Sophie Brochu avait peut-être, finalement, un peu raison.

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