Les éducatrices en CPE et en milieux familiaux pourraient déclencher une ou plusieurs journées de grève, au cours des prochaines semaines, pour faire pression sur le gouvernement.
Quelque 3000 intervenantes en CPE de Montréal, Québec, l’Estrie et l’Abitibi, ainsi que les 9000 responsables de garderie en milieux familiaux régis et subventionnés d’un peu partout au Québec affiliés à la CSQ, pourraient débrayer «rapidement» cet automne, si les négociations restent au point mort.
Les principaux points en litige sont les salaires et la surcharge de travail, liée notamment au nombre grandissant d’enfants en difficultés au sein des deux réseaux.
La présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, estime que le réseau de la petite enfance n’est pas attrayant pour plusieurs quart d’emploi, dont les éducatrices spécialisées et les responsables en alimentation, qui « gagnent un meilleur salaire dans le milieu scolaire ou dans le réseau de la santé, mais avec la même formation».
Mme Grenon critique également la « lenteur des négociations » avec le gouvernement, alors que les intervenants sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2021.
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