Comme dans «District 31»: Brigitte Paquette aime jouer des pas fines, même si certains croient qu’elle est elle-même méchante

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La comédienne Brigitte Paquette aime jouer les méchantes, comme elle l’a fait avec brio dans District 31 en se glissant dans la peau de la vilaine Mélissa Corbeil, celle qui, en sa qualité d'enquêtrice des affaires internes du SPGM, était constamment aux trousses des sergents-détectives du poste 31.

Invitée par Guylaine Tremblay à Sucré salé, mercredi soir, celle qui a été révélée par Omertà – 10 ans après sa sortie de l’école de théâtre – a confié que certains téléspectateurs ne font pas la part des choses entre un interprète et son personnage.

Brigitte Paquette en compagnie de Guylaine Tremblay PHOTO FOURNIE PAR TVA

«Le problème, c’est que les gens ne doivent pas identifier le rôle avec l’acteur ou l’actrice. Ce sont deux choses. J’allais voir les commentaires des fois sur internet: “Elle, je la hais, je ne l’ai jamais aimée cette actrice, elle est bête!”», a dit Brigitte Paquette, qui prenait tout de même un malin plaisir à jouer dans la quotidienne de Luc Dionne, le même qui a écrit Omertà.

«J’étais tellement excitée, pis le personnage dérangeait, [donc] c’est le fun d’avoir un impact dans le fond», a-t-elle dit à Guylaine Tremblay, ajoutant avoir souvent interprété des femmes de tête ou des méchantes.

Si Brigitte Paquette rêve de jouer une femme gentille, Guylaine Tremblay n’a pas caché son souhait de sortir de son «casting» habituel et de camper une vraie de vraie pas fine. Peut-être pourraient-elles s'échanger des répliques.

Brigitte Paquette a beaucoup galéré à ses débuts. Elle multipliait les auditions et ça ne se passait pas pour elle. Omertà a tout changé. Sa fille, Charlotte Le Bon, qui mène une brillante carrière internationale, à la fois comme comédienne et comme réalisatrice, et que l’on a vue récemment dans C’est comme ça que je t’aime, a eu plus d’occasions que sa mère de se faire valoir. Cette dernière se réjouit d'ailleurs pour sa fille, parlant de la «stratosphère Le Bon».

«Quand je vois ma fille flyer de même, je fais oui, go, c’est le fun! On n’est pas obligé tout le monde de souffrir dans ce métier-là», a-t-elle mentionné.

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