«Club social» d’abuseurs d’enfants: la tête dirigeante libérée... pour une 4e fois

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Un apôtre de la pédophilie condamné à la suite d’une rafle contre un «club social» d’abuseurs d’enfants a pu être libéré de prison pour la quatrième fois, même s’il n’a pas changé après huit ans d’incarcération.

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«Encore à ce jour, vous continuez de faire la promotion de la pédophilie comme s’il s’agissait d’une orientation sexuelle légitime», a déploré la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC), en s’adressant à André Faivre.

Depuis maintenant huit ans, le pédophile de 76 ans croupit en détention pour avoir dirigé pendant des années un «club social de pédophiles». De son domicile à Montréal, il maintenait un serveur sécurisé permettant aux abuseurs d’enfants de partout dans le monde d’échanger entre eux.

Mais même en personne, Faivre réunissait ses disciples, afin de leur donner des trucs et astuces pour s’approcher d’enfants et gagner la confiance des parents. Faivre abusait aussi de jeunes garçons qu’il réussissait à faire tomber dans ses griffes.

André Faivre

André Faivre PHOTO COURTOISIE, SQ, AGENCE QMI

Son groupe était toutefois tombé dans la mire de la Sûreté du Québec. Un agent double a réussi à l’infiltrer pendant un an, les faisant éventuellement tomber en 2016. Faivre avait écopé de 12 ans de pénitencier, en plus d’être déclaré délinquant à contrôler.

Aucun changement

Détenu depuis, Faivre a participé à plusieurs programmes carcéraux pour délinquants sexuels, avec des résultats mitigés.

«Vous êtes demeuré rigide dans vos pensées et avez refusé de remettre en question vos agissements, vous estimez subir un “lavage de cerveau”», peut-on lire dans le plus récent rapport de la CLCC, qui a été rendu public cette semaine.

Malgré cela, Faivre avait pu bénéficier de libérations d’office aux deux tiers de sa peine, comme le prévoit la loi. Les choses avaient toutefois mal tourné puisque chaque fois, il brisait ses conditions.

André Faivre

Photo courtoisie

D’abord en abordant un jeune d’apparence mineure à l’hôpital. Puis en s’approchant d’un jeune garçon dans une crèmerie à côté d’une garderie. La troisième fois, il se faisait prendre à parler à un ancien coaccusé alors que cela lui était interdit.

Pluie de conditions

Ce dernier événement lui avait valu une nouvelle accusation, pour laquelle il a écopé de huit mois de prison le printemps dernier.

Mais même s’il continue à vouloir s’afficher avec des symboles pédophiles et même s’il est peu motivé à changer, Faivre a pu à nouveau bénéficier d’une libération d’office.

Pour protéger le public, la CLCC lui a toutefois imposé une impressionnante série de 25 conditions à respecter, dont de nombreuses interdictions de contacts tant avec des mineurs qu’avec d’autres pédophiles.

Les personnes qu’il rencontrera seront scrutées à la loupe, et il devra permettre aux autorités de fouiller son cellulaire, dans lequel il ne pourra rien supprimer.

Fait particulier, il s’est également fait interdire de posséder tout matériel destiné aux enfants ou mettant en scène des mineurs, même s’il s’agit de matériel «grand public», comme des films pour enfants ou des livres jeunesse.

«C’est afin d’éviter d’alimenter des fantasmes déviants», a indiqué la CLCC.

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