«Ce n’est pas facile, la politique»: Pierre Fitzgibbon explique sa démission

«Je quitte aujourd’hui la tête haute et clairement avec le sentiment du devoir accompli», a déclaré Pierre Fitzgibbon, mercredi, en expliquant les raisons de son départ. 

Le superministre sortant et le premier ministre François Legault ont pris la parole ensemble, en marge du caucus de la CAQ à Rimouski.

Ils ont confirmé le départ de celui qui cumulait à la fois les portefeuilles de l’Économie et de l’Énergie.

«C’est le temps pour moi de passer à autre chose», a affirmé Pierre Fitzgibbon, en expliquant qu’il n’était pas prêt à demeurer en poste jusqu’à la fin du mandat.

Le ministre a révélé que sa motivation pour son travail déclinait depuis quelques mois déjà et qu'il s'en était confié au premier ministre ainsi qu'à son chef de cabinet. Son départ, dit-il, vise à ne pas devenir une distraction pour son gouvernement.

Motivation

Pierre Fitzgibbon a aussi confirmé que c'est François Legault qui a pris la décision de mettre fin à son mandat, lundi, après qu'il ait exprimé le souhait de quitter en décembre prochain. 

«Ce n’est pas facile, la politique, on va en convenir», a déclaré le premier ministre. Il est essentiel d’être motivé «à 100%» pour continuer, a-t-il ajouté.

Selon lui, «les résultats sont là» en économie, notamment grâce au rattrapage face à l’Ontario.

La personne qui succèdera au superministre sera connue jeudi, a confirmé M. Legault.

Mais le premier ministre ne compte pas se livrer à un important jeu de chaise musicale en effectuant un remaniement ministériel. 

Selon nos informations, un ou une ministre déjà en poste héritera des deux ministères sous la responsabilité du ministre sortant.

François Legault ne s'est pas avancé, mercredi, sur le moment où il déclenchera une élection partielle dans Terrebonne pour remplacer le député démissionnaire. Le gouvernement a six mois pour décréter la tenue du scrutin, a-t-il souligné. 

Plus de détails suivront.